Les travaux de la deuxième conférence de Berlin sur la Libye ont débuté, hier après-midi, dans la capitale allemande, avec une large participation libyenne, internationale et onusienne. Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, et le chef du gouvernement de transition libyenne, Abdel Hamid Debeibah, ont annoncé l'ouverture des travaux de cette conférence au siège du ministère allemand des Affaires étrangères à Berlin avec la participation de représentants de 20 pays et organisations internationales. La Conférence de Berlin 2 débattra de plusieurs thèmes importants à l'instar du retrait des mercenaires étrangers, de la réunification de l'institution militaire libyenne et des élections générales du 24 décembre. Elle sera également une opportunité pour évaluer le processus politique en cours marqué, notamment, par la mise en place de nouvelles autorités par le Forum de dialogue politique libyen (FDPL). Au sujet du retrait des forces et des mercenaires étrangers, les participants auront à débattre de plusieurs initiatives et plans présentés jusque-là à la fois par les autorités libyennes, l'ONU et des pays tiers. Ils auront à trancher, notamment, entre l'option du retrait total de tous les mercenaires, réclamée par les autorités libyennes et l'ONU, et l'option du retrait par étapes défendue par la France. De son côté, le secrétaire d'état américain, Antony Blinken, a demandé ce mercredi le retrait des forces étrangères de Libye juste avant le sommet. «L'accord de cessez-le-feu du 23 octobre doit être pleinement mis en œuvre, y compris par le retrait de toutes les forces étrangères de Libye», a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse commune à Berlin avec son homologue allemand, Heiko Maas. «Nous partageons (avec l'Allemagne) l'objectif d'une Libye souveraine, stable, unifiée et sûre, libre de toute ingérence étrangère, c'est ce que le peuple mérite, et c'est essentiel pour la sécurité régionale», a fait valoir le secrétaire d'état, qui a entamé hier une tournée européenne. Aps