Conformément à l'article 133 de la Constitution algérienne de 2020, «la législature débute de plein droit le 15e jour suivant la date de proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle sous la présidence du doyen d'âge de l'Assemblée populaire nationale (APN), assisté des deux députés les plus jeunes», soit le 7 juillet 2021. En effet, le Conseil constitutionnel s'est prononcé le 23 juin dernier sur les résultats définitifs des élections législatives du 12 juin 2021, conformément à l'article 211 de la loi organique portant régime électoral, ce qui indiquera que l'installation de la nouvelle APN interviendra le mercredi 7 juillet. Il est à préciser que la chambre basse du Parlement, compte cette fois 407 députés au lieu des 462 qui siégeaient durant la dernière législature et ce, suite à la décision du président Abdelmadjid Tebboune prise le 6 mars dernier, de réduire le nombre de sièges de l'APN. L'installation de la nouvelle Assemblée populaire, la première durant le mandat présidentiel qui marque le renouvellement de la classe politique, constituera un nouvel édifice dans la consolidation de «l'Algérie nouvelle», de par sa composante où les femmes ne sont représentées qu'à hauteur de 8,49%, soit 35 députées, et les moins de 40 ans occupent 136 sièges, soit un taux de 33,41%. Le Front de libération nationale (FLN) qui arrive en tête avec 98 sièges, suivi des indépendants, qui ont réalisé le défi de la présence considérable avec 84 sièges et du Mouvement de la société pour la paix (MSP) avec 65 sièges, représenteront les plus grandes forces au sein de cette 9e législature qui procèdera, ce 7 juillet également, à l'élection de son bureau et à la constitution de ses commissions. Durant la matinée du mercredi 7 juillet, il y aura la présentation des candidats à la présidence de l'Assemblée populaire nationale, au moins 4 candidats pour cette législation dont un du FLN, un du MSP, 1 représentant les indépendants et 1 pour le mouvement Al Moustakbal, sans tenir compte des alliances et les jeux de coulisses qui ont déjà commencé. La séance de l'après-midi sera axée essentiellement sur la lecture du rapport de l'élection du bureau de l'Assemblée, et des différentes commissions, et de la nomination du futur président de l'Assemblée. Ce dernier sera élu pour la durée de la législature, soit pour un mandat de 5 années, et selon toujours l'article 113 de la Constitution, «le Parlement siège en une session ordinaire par an, d'une durée de dix mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre, et se termine le dernier jour ouvrable du mois de juin». Ilhem Tir