L'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, est «nécessaire» car c'est la «seule solution» pour parvenir à la paix et à la stabilité au Mali et dans la région, a estimé le leader du mouvement d'opposition malien M5, l'imam Mahmoud Dicko. L'Accord de paix et de réconciliation au Mali est «nécessaire» et il faut «trouver un mécanisme de mise en œuvre car il est la seule solution pour parvenir à la paix et à la stabilité dans le pays», a affirmé jeudi l'imam Dicko sur les ondes de Radio Algérie internationale (RAI). «Cet accord doit être appliqué. Tous les Maliens conviennent qu'il (l'accord) est la seule solution pour parvenir à la paix et la stabilité au Mali», a-t-il souligné. Le rôle de l'Algérie est «essentiel» dans l'application des clauses de l'Accord d'Alger pour la paix et la réconciliation nationale au Mali et l'accompagnement de ce pays pour sortir de sa crise politique, a-t-il soutenu. Le Mouvement M5, dirigé par l'imam Mahmoud Dicko, ancien président du Haut conseil islamique au Mali, est issu des protestations populaires déclenchées le 5 juin 2020 dans la capitale Bamako pour réclamer la démission du Président Ibrahim Boubacar Keita. L'imam Dicko abonde dans le sens du Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, qui a affirmé récemment le soutien des autorités de transition à l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, en appelant à l'engagement des différents acteurs en faveur de ses principes en tant qu'unique cadre à même de garantir le rétablissement de la paix et de la stabilité dans le pays. Pour sa 1re participation aux travaux de la 44e session du CSA, dans la capitale Bamako, M. Maïga a réaffirmé la volonté des autorités maliennes de réussir la mise en œuvre «intelligente» de l'Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger, tout en s'engageant à œuvrer, de concert avec toutes les parties, «en vue d'aller en avant dans sa mise en œuvre». Il a souligné «les priorités de la transition» à savoir, l'organisation des élections, la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger, les réformes politiques et institutionnelles, ainsi que la refondation de l'Etat. L'Algérie, en tant que chef de file de la médiation internationale au Mali, s'était engagée à accompagner «ce pays voisin et frère», jusqu'à un retour à l'ordre constitutionnel, et avait réaffirmé, à chaque occasion, l'impératif d'appliquer l'Accord de paix et de réconciliation issu du processus d'Alger, en tant que «seul et unique moyen» pour instaurer la paix et la stabilité dans ce pays. R.I-APS