Les réfugiés palestiniens enregistrés dans le sud de la Syrie auprès de l'UNRWA sont devenus de plus en plus vulnérables, suite aux récents affrontements dans le gouvernorat de Dera et ses environs, avertit l'agence onusienne. Les lourds bombardements et les affrontements qui ont eu lieu depuis le 29 juillet ont causé des pertes en vies humaines, des blessures et le déplacement de plusieurs centaines de familles vulnérables, selon l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Récemment, un petit nombre de réfugiés palestiniens sont retournés dans le camp, en raison du manque d'alternatives, a déclaré l'UNRWA. Cependant, ces dernières hostilités ont considérablement réduit sa capacité à fournir des services essentiels à une communauté très vulnérable, a averti l'agence. L'UNRWA donne l'alerte Plus de 600 familles de réfugiés palestiniens (3.000 personnes) résident actuellement dans la zone du camp, dont plus de la moitié à l'intérieur du camp, déplacées en raison des récents affrontements. Les conditions humanitaires des familles restant à l'intérieur du camp sont désastreuses, a averti l'UNRWA. Les stocks de médicaments et de nourriture, y compris le pain, sont épuisés depuis le 2 août, suite à la fermeture du principal point de passage humanitaire, Saraya, le 30 juillet. L'eau et l'électricité seraient également complètement coupées à l'intérieur du camp. Les réfugiés palestiniens qui vivent dans l'ouest de Dera ont également un accès limité aux services de l'UNRWA, car l'intensification des affrontements dans cette région a entraîné la fermeture du dispensaire de l'UNRWA à Muzeirib le 1er août. L'agence onusienne a demandé à toutes les parties au conflit de garantir un accès sans entrave à l'aide humanitaire dans la région, y compris l'accès à ses services. R. I./APS