France ! Marine Le Pen ouvre accidentellement un livre d'économie. Les médecins réservés, même s'ils tiennent à rassurer : le pronostic vital... ... du livre n'est pas engagé ! Les légions étrangères, avec leurs milices autochtones, tracent et creusent encore leurs sillons immondes. Cette fois-ci à partir du Canada. Des «opposants» appointés en offshore ont repoussé plus loin l'ignoble en lançant un appel à la libération des «détenus d'opinion» de Larbaâ-Nath-Irathen. Une profanation, une de plus commise sur la tombe du martyr Djamel Bensmaïl et une blessure, une scarification barbare taguée sur le mémoriel non encore apaisé de sa famille. Les faits ! Rien que les faits : voilà des personnes arrêtées quelques heures seulement après l'assassinat atroce et l'indignité monstrueuse faite à la dépouille de Djamel. Ces tueurs présumés —nous utilisons ici le terme «présumés» parce que respectueux de la légalité et de la présomption d'innocence— ont reconnu face aux caméras leur acte inhumain. Un aveu obligé, parce que documenté déjà par des vidéos sur lesquelles l'Algérie et le monde les a vu commettre cet acte innommable et qu'il faut pourtant nommer. Nous avons donc les preuves du délit et les aveux. Dans toute république, quel que soit l'hémisphère, ce sont là des éléments à charge accablants. Mais, s'il faut laisser à la justice et à elle seule le soin de juger, de décider qui a fait quoi et à quel degré de l'horreur avérée, comment se taire devant ceux qui toute honte et canneberge bues qualifient les meurtriers de Djamel de «détenus d'opinion» ? Se taire devant cela ? À moins d'avoir soi-même perdu son humanité ! À moins d'avoir intégré pernicieusement dans son mécanisme de pensée détraqué le fait sauvage d'assimiler un meurtre public à une opinion ! Poignarder, brûler et mutiler le corps d'un SOLIDAIRE est «merchandisé», bidouillé en opinion ! Ya Bouguelb ! Je pensais que les «missionnés» des grands froids ne pouvaient pas aller plus loin. Je découvre, horrifié que si ! Ils le peuvent. Et ils l'ont fait ! Qualifier les immolateurs par le feu de Djamel de détenus d'opinion, c'est tout bonnement le dernier bout de piste dans le blizzard des fous de Dieu et des identitaires enragés. À la limite, ça ne concernerait que nous, les vivants, nous pourrions régler cela dans les cadres légaux qui existent. Mais ceux qui se lèvent chaque matin avec la mort de leur enfant inscrite dans leur agenda de vie brisée, comment leur expliquer aujourd'hui que des « compatriotes en export » vandalisent ainsi le combat de Djamel et pissent froid sur sa tombe ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.