Le président américain Joe Biden s'exprimera le 21 septembre devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué. La réunion, qui s'était tenue principalement par écrans interposés l'an dernier en raison de la pandémie, se tient cette fois dans un format hybride mêlant interventions en personne et à distance. Une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont annoncé à l'ONU leur intention de venir à New York, selon une liste provisoire des participants. Des conditions strictes ont été imposées, avec une présence pour chaque délégation au siège de l'ONU limitée à 7 personnes, et à 4 personnes par délégation dans l'amphithéâtre de l'Assemblée générale. Vaccination anti-Covid ou test négatif sont requis. Le «Quad» en attendant le G20 Joe Biden, fragilisé après un retrait chaotique d'Afghanistan qui a aussi grandement perturbé certains des alliés des Etats-Unis, lancera ainsi un enchaînement de plusieurs rendez-vous diplomatiques. Le 24 septembre, Joe Biden recevra à la Maison Blanche les Premiers ministres de l'Australie, de l'Inde et du Japon. Il entend ainsi ranimer le «Quad» ou «Dialogue quadrilatéral de sécurité», un format sur lequel Washington veut s'appuyer face aux grandes ambitions de la Chine dans la zone indo-pacifique. Plus tard, fin octobre et début novembre, suivront le sommet du G20 et le grand rendez-vous international sur le climat COP26. Et enfin, début décembre, un «sommet pour la démocratie» que le président américain veut organiser sous un format virtuel, et dont la liste des participants n'est pas encore connue. R. I.