Le Syndicat des praticiens sp�cialistes de la sant� publique (SNPSSP) va r�unir son conseil national les 15 et 16 du mois en cours. Le syndicat, qui devait reprendre les r�unions de travail avec les repr�sentants du minist�re de la Sant� la semaine derni�re, et attend de voir le r�sultat des promesses de la tutelle, s�interroge sur les raisons du silence de celle-ci. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministre de la Sant�, Djamel Ould Abb�s, a promis d�am�liorer les conditions socioprofessionnelles des praticiens de la sant� publique. Pour trouver une issue � la crise des blouses blanches, une s�rie de rencontres a �t� d�cid�e entre la tutelle et les diff�rents syndicats du secteur. La premi�re phase de ces rencontres n�a visiblement pas donn� de r�sultat. C�est ce qu�affirme le pr�sident du SNPSSP, le Dr Youcefi. Alors que le syndicat avait grand espoir de voir ses revendications se concr�tiser. Pour rappel, le ministre avait promis de revoir le syndicat juste apr�s son audition par le pr�sident de la R�publique. Pour trouver notamment une solution aux deux principaux points du conflit. Il s�agit du dossier du r�gime indemnitaire et de celui du statut particulier. Selon un calendrier d�j� �tabli, un rendez-vous avait �t� pr�vu entre les deux parties la semaine derni�re. Mais le syndicat n�a toujours pas re�u d�invitation. Un silence qui �intrigue� le syndicat et laisse planer le doute, selon les propos de son pr�sident, joint hier, par t�l�phone. �Nous nous sommes inscrits dans un cadre de dialogue, mais le ministre pr�f�re faire des d�clarations � la presse sans passer par le partenaire social. Nous attendons des �claircissements concernant l�avenir de notre plateforme de revendications pour lever tous les doutes�, a d�clar� le pr�sident du SNPSSP. Le syndicat va r�unir son conseil national les 15 et 16 du mois en cours apr�s des assembl�es g�n�rales convoqu�es localement pour �valuer le secteur, mais aussi pour d�cider des prochaines actions. Apr�s cinq mois d�accalmie, les praticiens risquent-ils de reprendre le chemin de la protestation ?