Le ministre de la Sant� a annonc� des augmentations de salaire significatives pour les travailleurs de la sant�. Cependant, le ministre n�a, semble-t-il, ni formalis� ni signifi� la d�cision aux concern�s. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministre de la Sant�, Djamel Ould-Abb�s, reconna�t que les salaires des travailleurs de la sant� publique sont d�valoris�s. Il a, d�ailleurs, promis de r�gulariser la situation des m�decins. Pour ce faire, il a d�cid� de relancer le dialogue avec les partenaires sociaux. Il a re�u les repr�sentants des syndicats du secteur un par un pour discuter de leurs revendications. Suite � quoi, une commission mixte a �t� install�e. Pour le ministre de la Sant�, �le travail entam� entre les deux parties est en bonne voie�. D�ailleurs, la semaine derni�re, il a annonc� une revalorisation des salaires �tr�s satisfaisante� d�s le premier semestre 2011. Cependant, les praticiens et les praticiens sp�cialistes de la sant� publique ne sont pas de cet avis. De leur c�t�, ils ont une autre version. Ainsi, l�annonce de la revalorisation des salaires ��tonne� les syndicats du secteur, notamment les syndicats des praticiens (SNPSP) et des praticiens sp�cialistes de la sant� publique (SNPSSP). Ces derniers s�interrogent sur le fait qu�on ait d�cid� de ces augmentations sans associer le partenaire social, d�autant que le contact est visiblement coup� entre les deux parties depuis pr�s de deux mois. Selon les deux syndicats, les augmentations salariales sont tributaires de l�amendement du nouveau r�gime indemnitaire et du statut particulier. Or, d�noncent-ils, �jusqu�� pr�sent, ces deux points n�ont pas encore �t� r�gl�s�. �Des revendications simples telles que le logement de fonction, les ponctions sur salaire, la prime d�int�ressement ou les concours n�ont pas encore abouti�, a d�nonc� le pr�sident du Snpssp, le Dr Youcefi, qui se demande sur quelle base le ministre a fix� les augmentations de salaire. �Si le ministre a d�j� d�cid� pour nous, pourquoi il ne nous soustrait pas de l�histoire du dialogue�, a sugg�r�, de son c�t�, le pr�sident du SNPSP, le Dr Merabet. Pour ce dernier, �les choses se font � l�oppos� de ce qu�a d�clar� le ministre de tutelle�. D�autant que la commission mixte n�a abouti � �aucun r�sultat�. Les deux syndicats sont cat�goriques : �Nous sommes au point de d�part�. La plate-forme des revendications des praticiens et praticiens sp�cialistes est visiblement toujours en stand-by. Selon les syndicats, �la tutelle fait des promesses et leur dossier n�a pas encore avanc�.