DIgitech, le salon du digital, de la technologie et de l'internet des objets, a ouvert ses portes hier, au Centre international des conférences (CIC), à Alger. Tant attendue par les passionnés des nouvelles technologies, la deuxième édition de ce carrefour du numérique se veut, selon ses organisateurs, une manifestation «très technologique». Rym Nasri – Alger (Le Soir) – «Nous voulons faire de ce salon un grand carrefour de la digitalisation et de la numérisation en Algérie mais aussi de tout ce qui concerne la sécurité des données, des data-bases et des entreprises», affirmait le directeur général du Digitech, Mehdi Laouarem, hier, lors de la cérémonie d'inauguration du Salon du digital, de la technologie et de l'internet des objets. Qualifiant ce salon d'«événement spécial», le secrétaire général du ministère de la Poste et des Télécommunications, Abderrezak Henni, souligne de son côté, l'intérêt qu'accordent les pouvoirs publics à la question de la transition numérique. «Nous considérons tous les acteurs de la transformation numérique comme de véritables partenaires de notre secteur pour la mise en place d'une feuille de route à travers une relation que nous espérons basée sur la concertation, la coopération et la communication», dit-il. Il assure, à cet effet, l'engagement des services de son département pour accompagner les porteurs d'investissements rentables et leur accorder toutes les facilités sur les plans administratif et technique. Outre l'important investissement dédié au renforcement des infrastructures pour améliorer la connexion internet haut débit et très haut débit à travers le territoire national, il fait savoir que le gouvernement vise à créer les conditions idoines pour l'émergence d'un écosystème propice à l'utilisation massive des technologies numériques. «Ce sont le moteur d'un nouveau modèle économique diversifié et créateurs de richesse», note-t-il. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Numérisation et des Statistiques, Hacène Derrar, rappelle que la transition numérique est devenue une nécessité pour tous les départements ministériels, les institutions et les organismes qui «cherchent à développer et à améliorer leurs services». Pour lui, la transition numérique ne se limite pas uniquement aux recours aux technologies mais consiste également en un programme «global» et «complet» qui touche l'institution et sa méthode de travail, en offrant un service efficace et loin des entraves bureaucratiques. «La réussite de la transition numérique passe inévitablement par la mise en œuvre d'une stratégie structurée et globale qui constitue le fondement d'une économie numérique forte», a-t-il souligné. Il a également insisté sur l'initiation d'une révolution sur les plans mental, formation et enseignement pédagogique dans les établissements concernés pour assurer «une véritable source des qualifications et des compétences nécessaires». Etalé sur trois jours, ce rendez-vous sera l'occasion pour les professionnels de découvrir les innovations dans le domaine du digital, des technologies et de l'internet des objets. Des conférences et des débats sur plusieurs thématiques, notamment l'intelligence artificielle (IT), internet des objets (IOT), cybersécurité, cloud computing, sécurité de données, ... seront animés par des experts. Au premier jour, le salon Digitech a drainé un grand monde entre professionnels, «startupeurs», étudiants, et parfois même des curieux. Ry. N.