La troisième édition des débats de la CAPC, tenue hier au niveau de son siège, a été consacrée au thème «Signature électronique : enjeux et opportunités en Algérie», animé par le directeur général de Iconet. À l'ère de l'économie du savoir, l'application de la signature électronique se présente comme une nécessité pour l'Algérie d'aujourd'hui. Ce qui va permettre d'éliminer les barrières d'aujourd'hui par la libération du secteur économique des contraintes de la bureaucratie et par là même faciliter l'investissement étranger en Algérie. Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) - Expliquant l'opportunité de la rencontre qui a regroupé des experts, des membres de la confédération, des représentants de l'autorité nationale de certification électronique, ainsi que des représentants d'entreprises, l'expert dira : «Nous sommes dans l'attente du cahier des charges qui paraîtra dans les prochains jours et qui a pour but de définir les statuts des providers de service de confiance», c'est-à-dire les entreprises agréées pour délivrer la certification électronique. La CAPC considère la rencontre comme une occasion de «sensibiliser davantage» les entreprises qui font partie de la confédération. «La signature électronique n'a pas pris encore une ampleur assez importante dans le monde, mais l'Algérie d'aujourd'hui est prête pour instaurer le processus de la certification électronique », affirme Morsi Ali, DG de Iconet et vice-président du syndicat SNPC. «Pour l'instant, les entreprises sont en phase de préparation des nouvelles applications», ajoutera-t-il. En réalité, la signature électronique devient une nécessité pour développer l'activité économique, et non un choix, a estimé l'animateur de la rencontre en marge des débats. Et d'expliquer qu'à l'avenir, les communications électroniques sont entretenues entre les machines et de ce fait, celles-ci « ont besoin d'une identité ». Ce qui revêt un cachet d'obligation pour introduire ce nouveau procédé numérique parce que «les machines ne vont pas signer de la même façon qu'aujourd'hui». Morsi Ali, le vice-président du SNPC et DG d'IConet, fournisseur de service et d'accès internet, questionné au sujet de la date de lancement de ce nouveau procédé de signature électronique, il expliquera que l'autorité nationale économique est en phase de préparation du cahier des charges qui va définir le statut des entreprises distributrices du certificat électronique et pour lesquelles le marché sera ouvert. Il estime, par ailleurs, que l'autorité nationale gouvernementale qui représente le fondement de ce processus numérique est fin prête et opérationnelle. Quant à l'apport du procédé de la signature électronique, Morsi Ali explique que «nous sommes dans une nouvelle économie, celle du savoir et, de ce fait, l'économie algérienne du futur et du numérique aura besoin de la signature électronique qui reflète l'identité de l'utilisateur». Et à l'expert de rappeler, encore une fois, que «pour attirer les investisseurs, il faudra réduire la bureaucratie», expliquant que l'économie numérique se fera à distance et en temps réel, ce qui permet d'éliminer certaines barrières. En termes plus clairs, un investisseur à partir de l'étranger peut créer son entreprise ou ses services en Algérie, grâce aux facilitations qu'offre le procédé numérique de la signature électronique. A. B.