C�est autour de trois objectifs que s�articule la feuille de route fix�e par le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales aux walis nouvellement nomm�s ou ceux ayant fait l�objet d�une mutation vers une autre wilaya. Donner du sang neuf et impulser un nouvel �lan en mati�re de d�veloppement local semblent �tre � la base de ce mouvement. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La rencontre entre Daho Ould Kablia et les walis jeudi dernier � la r�sidence El-Mithak �tait pr�c�d�e d�une conf�rence de presse lors de laquelle le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a longuement comment� le dernier mouvement des walis et les objectifs fix�s durant le quinquennat 2010-2014. Le ministre a tenu � expliquer les raisons de ce large mouvement touchant les hauts fonctionnaires territoriaux. Selon lui, �cette d�marche r�pond au souci d�insuffler du sang neuf � ces institutions et d�impulser un nouvel �lan en mati�re de d�veloppement local�. �90 % des anciens walis sont rest�s plus de cinq ans � leur poste�, d�o� �l�importance de proc�der � leur changement, de cr�er une nouvelle dynamique ou encore permettre � des jeunes responsables d�assumer des r�les importants, notamment dans les r�gions du sud du pays�, a ajout� le ministre. �Etre � l��coute des citoyens� Le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales a indiqu�, par ailleurs, que �la feuille de route des walis fra�chement nomm�s s�inspire des orientations du chef de l�Etat lors de l�audition qu�il a consacr�e � son d�partement le mois de ramadan dernier�. �Leurs principaux objectifs consisteront � r�nover l�administration en accord avec les nouveaux modes de l�gislation (loi sur les associations, projets d�amendement du code communal..), � prendre en charge les projets inscrits au titre du programme pr�sidentiel 2010-2014 tout en rattrapant le retard cumul� sur le programme quinquennal pr�c�dent et � am�liorer l�accueil des citoyens en cr�ant, notamment, un service du traitement du contentieux�, a-t-il soulign�. Se rapprocher en permanence du citoyen est aux yeux du premier responsable de l�int�rieur une �strat�gie porteuse de r�sultats positifs�. Ainsi, il a exhort� les walis de �recevoir les dol�ances des citoyens, de r�pondre � leurs sollicitations, de r�soudre dans le cadre de la loi leurs probl�mes quotidiens, de mettre fin � la bureaucratie qui caract�rise la relation entre l�administration et l�administr� (�)� En somme, Daho Ould Kablia a clairement d�fini la nouvelle feuille de route de ses premiers repr�sentants au niveau des wilayas. Il dira �galement que dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de d�linquance, les walis devront d�gager rapidement des locaux pour la DGSN, lesquels, selon le ministre, sont d�j� dot�s d�une enveloppe financi�re. Rupture avec le pass� ! Le successeur de Noureddine Zerhouni veut marquer de son empreinte son passage � la t�te de cet important d�partement de souverainet�. Pour ce faire, il r�it�rera le mot �rupture�, laissant entendre que la nouvelle dynamique impuls�e � son d�partement s�appuiera sur de nouvelles bases, rel�guant les anciennes pratiques qui ont jusque-l� caract�ris� l�administration publique. La question s�curitaire a �t� �galement �voqu�e lors de cette rencontre. A ce propos, le ministre a saisi la pr�sence � cette conf�rence de presse du nouveau directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, M. Hamel, pour indiquer que dans le cadre de la gestion du volet s�curitaire, la charge revient � la Direction de la S�ret� nationale de r�glementer les parkings sauvages. Selon lui, des jeunes seront s�lectionn�s et dot�s de badges par la police pour faire ce travail en contrepartie d�une redevance fixe. Il dira aussi �que la lutte contre le march� informel ne cible pas directement ceux qui vendent sur les trottoirs. �Nous allons r�gulariser leur situation�, a-t-il soulign�. Enfin, concernant le passeport biom�trique, il a affirm� que �c�est une affaire qui marche relativement bien l� o� les �quipements sont install�es�, pr�cisant qu�actuellement, seule une soixantaine de machines sont op�rationnelles, alors que les besoins se chiffrent � 600 �quipements. A. B.