Le projet de transformation du phosphate à l'est du pays sera lancé avant la fin de l'année en cours. M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'est ce que le ministre de l'Energie et des Mines a affirmé ce jeudi. S'exprimant dans le cadre d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale dédiée à des questions orales de députés, Mohamed Arkab a expliqué que ce projet se fera en partenariat entre Asmidal et les Mines d'Algérie avec un partenaire étranger. Un projet qui vise à développer du phosphate dans la région de Jebel El Anq à Tébessa, avec des réserves estimées à deux milliards de tonnes. Il a révélé la formation d'un comité de coordination entre plusieurs secteurs ministériels, soulignant la réception de plusieurs offres d'étrangers. Et de faire part de la création, d'ici la fin de l'année en cours, d'une société en participation qui se chargera de la réalisation de ce projet du complexe de transformation du phosphate à l'est du pays. Sur un autre registre, le ministre de l'énergie et des Mines a affirmé que l'enveloppe financière consacrée par l'Etat à la subvention de la facture d'électricité et de gaz dans les wilayas du Sud a dépassé 18 milliards de dinars en 2020. Une enveloppe consistante qui «reflète la politique sociale de l'Etat, qui s'emploie à soutenir la population dans le Sud et à assurer les conditions d'une vie digne dans ces régions», a commenté Arkab qui a, dans la foulée, relevé la hausse de la consommation de l'électricité durant les dernières années au niveau national, particulièrement dans le sud du pays, suite au changement des habitudes de consommation d'énergie. Un soutien sous forme d'une subvention partielle des prix de la consommation de l'électricité dans ces régions qui se caractérisent par des conditions climatiques difficiles, particulièrement pendant la saison estivale. Un privilège dont bénéficient les familles et les agriculteurs dans les 20 wilayas du Sud, à savoir la clientèle de l'électricité de basse et moyenne tension, à travers une réduction de 65% de la facture de l'électricité dans les limites d'une consommation qui ne dépasse pas 12 000 kilowatts (kW) dans l'année. M. K.