Création, à la fin de l'année en cours, d'une société en participation qui se chargera de la réalisation du projet du complexe de transformation du phosphate, à l'est du pays. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, à l'APN, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Il a fait état de la réception, à ce jour, de «plusieurs offres», actuellement dans la dernière étape d'évaluation, avant de choisir le partenaire étranger et de signer officiellement, avec lui, la création, avant fin 2021, d'une société en participation conformément à la loi algérienne. Il a indiqué qu'«un travail était en cours pour le choix du partenaire étranger concernant cette société mixte devant regrouper également le groupe industriel Asmidal, filiale du groupe Sonatrach et le groupe industriel minier Manal». Ce partenaire sera choisi selon le cahier des charges relatif à l'appel à participation du 22 avril dernier, destiné aux sociétés technologiques spécialisées dans le domaine du phosphate. D'après le ministre, «cet appel à participation est destiné aux sociétés internationales, qui peuvent participer seules ou en groupements, répondant aux conditions requises, notamment l'expérience dans le développement et l'exploitation des mines et du phosphate, la transformation de quantités de phosphate et d'ammoniaque, la production d'engrais, outre l'expérience dans le domaine de la commercialisation des produits finis... Il est également exigé de présenter une offre «attractive» pour le financement de la réalisation du projet, a poursuivi le ministre. Outre les infrastructures réalisées par l'Etat en préparation du lancement de ce projet, une commission de coordination entre les secteurs ministériels concernés a été formée, en vue de la prise en charge de tous les aspects relatifs à la réalisation du projet. Par ailleurs, il a indiqué que «l'enveloppe financière consacrée par l'Etat à la subvention de la facture d'électricité et de gaz dans les wilayas du Sud, a dépassé 18 milliards de dinars en 2020». Dans ce contexte, il a relevé la hausse de la consommation de l'électricité, durant les dernières années au niveau national, particulièrement dans le sud du pays, suite au changement des habitudes de consommation d'énergie. Le ministre a précisé que ce privilège a été accordé aux familles et aux agriculteurs dans les 20 wilayas du Sud, à savoir abonnés à l'électricité de basse et moyenne tension, à travers une réduction de 65% de la facture de l'électricité, dans les limites d'une consommation qui ne dépasse pas 12 000 kilowatts (kW) dans l'année. S'agissant des activités économiques dans ces wilayas, il a indiqué que les opérateurs dans ces régions bénéficient d'une réduction de 25% de la facture dans les limites d'une consommation qui ne dépasse pas 20 000 kw dans l'année, et ce conformément au décret exécutif promulgué en 2017, déterminant les modalités de gestion du fonds spécial de développement des régions du Sud.