L'examen de cinquième sanctionnant la fin du cycle primaire annulé sera remplacé par un autre examen d'une autre dimension. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le ministre de l'Education nationale qui s'exprimait, jeudi, au Conseil de la Nation dans le cadre d'une plénière dédiée à des questions orales, a fait part de la substitution de l'examen de cinquième par un autre examen qui, a-t-il tenu à préciser, «ne revêt pas un caractère national et ne sera pas organisé dans les mêmes conditions». Abdelhakim Belabed a, par ailleurs, annoncé la «révision des programmes d'enseignement primaire», une révision qui entre dans le cadre de «grands ateliers entamés par le secteur depuis début 2021», a-t-il signifié. Et au ministre d'expliquer la décision de la suppression de l'examen de cinquième par le fait, a-t-il dit, qu'il constitue un «fardeau pour les élèves», faisant part d'un processus engagé en vue «d'alléger le cartable conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Il a avoué, à ce propos, que le poids du cartable «était inacceptable à cet âge précoce». Il a également annoncé des «mesures anticipées concernant les cantines scolaires avec les repas dont la valeur a été augmentée, au sud du pays comme au Nord». En ce qui concerne l'emploi dans le secteur, le ministre a répondu que le nombre de diplômés des trois cycles s'élevait cette année à 8 706 professeurs, et 8 247 d'entre eux ont été nommés à différents niveaux d'enseignement. Ceci alors que le nombre de sortants des écoles supérieures qui n'ont pas encore été recrutés ne dépasse pas les 459, soulignant que le ministère s'employait à les prendre en charge, faisant part de l'intégration, d'ici la fin de l'année en cours, de pas moins de 35 000 enseignants. Dans ce cadre, le ministre a indiqué que le recrutement des enseignants reste tributaire de la disponibilité des postes budgétaires et donc, des besoins. Des conditions qui ne se vérifient pas présentement a, enfin, affirmé Belabed. Pour rappel, le ministre de l'éducation nationale avait, le 18 novembre dernier, dans le sillage de la tenue de la Conférence nationale des directeurs d'éducation, révélé l'annulation de l'examen de la fin du cycle primaire, à savoir celui de la cinquième année (5e AP), option retenue en fin de compte, a précisé Belabed, suite à une «étude approfondie du calendrier pédagogique de cet examen». M. K.