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«Nous avions quelques inquiétudes qui sont aujourd'hui toutes levées» JM Oran-2022 : Bernard Amsalem, 2e vice-président du comité international des jeux méditerranéens
Les Jeux méditerranéens d'Oran se dérouleront du 25 juin au 5 juillet 2022 à Oran, une affirmation appuyée d'une confirmation, largement applaudie hier à Oran, durant la clôture du séminaire des chefs de mission et des délégués techniques. C'est en ces termes que s'est exprimé M. Bernard Amsalem, 2e vice-président du comité international des Jeux méditerranéens, en réponse à une question de la presse concernant le constat et surtout ses conclusions suite à la visite concrète au niveau des différentes infrastructures devant accueillir les JM-22. Pour le 2e vice-président du Comité international des Jeux, les doutes sont enfin dissipés «certes nous avions quelques inquiétudes qui sont aujourd'hui toutes levées». Il renvoie cette évolution rapide ces dernières semaines dans la finalisation des projets d'infrastructures sportives et d'accueil «à l'intervention de M. le président de la République et à M. Alahoum, conseiller du Président, à M. Derouaz, commissaire des Jeux, commissaire du comité d'organisation des Jeux méditerranéens. Toutes ces décisions nous ont permis d'accélérer les processus d'évolution d'organisation de ces Jeux et nous ont rassuré aujourd'hui». Les équipements seront, dit-il, terminés en temps et en heure, et toutes les procédures d'appels d'offres pour l'achat du matériel ont été revues. Ceci, ajoute-t-il, «pour une meilleure efficacité, et rapidité dans le choix des entreprises qui fourniront ce matériel». Un cap est franchi aujourd'hui, estime M. Bernard Amsalem, permettant aux Jeux de se dérouler dans de bonnes conditions. «Que ça puisse être pour le pays, pour la ville d'Oran, un évènement marquant de l'histoire du sport sur ce territoire.» Pour M. Derouaz, les Jeux seront au rendez-vous sans aucun changement renvoyant l'assistance à la déclaration de M. Amsalem qui, dit-il, a clos le débat sur ce sujet. «Notre défi et notre mission est que cela ait lieu dans les meilleures conditions, en réponse aux attentes du peuple algérien et aux aspirations exprimées au plus haut niveau de l'état algérien.» M. Saïd Sayoud, 1er vice-président du COJM, wali d'Oran, a tenu à affirmer que toutes les infrastructures sont presque terminées et le seront définitivement d'ici la fin du mois de janvier prochain. «La cadence des travaux s'est nettement accélérée depuis près de deux mois, avec l'appui sans faille des hautes autorités de l'état algérien en mettant à disposition les financements nécessaires, preuve de la bonne volonté de l'état pour la réussite de ces Jeux dans les meilleures conditions.» Abordant un autre volet, plus sportif, en lien avec la participation des différentes délégations relevant de diverses disciplines sportives, M. Amsalem rappelle que l'année 2022 sera très chargée. «Avec la pandémie du Covid-19, beaucoup de compétitions ont été reportées de 2021 à 2022. Donc, effectivement, pour les Comités olympiques et les fédérations, ce ne sera pas toujours facile de faire des choix. Ceci dit, les chefs de mission qui étaient là ont pu se rendre compte qu'au niveau des équipements sportifs, il y avait un effort extrêmement important de fait pour faire en sorte que ces équipements soient aux normes internationales, et au niveau de l'accueil des athlètes, le Village olympique est de grande qualité.» Autant d'éléments, dit-il, qui vont orienter les Comités olympiques et les fédérations pour envoyer de bonnes équipes à Oran. Toutefois, ajoute-t-il, «dans certains sports, je pense aux sports d'équipe en particulier, il y aura des choix qui seront faits. Certains sports enverront plutôt des jeunes dont les perspectives de performance vont augmenter dans les années qui viennent. Certaines vont envoyer des jeunes sportifs de moins de 23 ans qui vont ici se tester par rapport aux Jeux olympiques de Paris de 2024». évoquant les relations entre la France et l'Algérie, l'intervenant dira : «Il y a parfois des problèmes, mais peut-être que le sport peut réconcilier, en tout cas, c'est ce que je souhaite, et je mettrais tout en œuvre pour y parvenir.» Amel Bentolba