Suites aux instructions émises par le président de la République pour une reprise rapide des activités de l'automobile, le ministre de l'Industrie dévoile de nouvelles dispositions qui permettront une meilleure gestion du secteur, notamment dans son volet importation. Dans des déclarations à la télévision publique, Ahmed Zeghdar annonce que la révision du cahier des charges interviendrait dès l'installation d'un comité en charge de cette mission, et ce, avant la fin du mois de janvier 2022, recadrant ainsi un de ses directeurs centraux qui avait avancé, quelques jours auparavant, que le nouveau document ne serait pas prêt avant le mois de mars prochain. Pour le ministre, cette troisième mouture de ce cahier des charges devra élaguer les principaux obstacles qui rendaient complexe l'exercice de l'activité de concessionnaire et faciliter ainsi la candidature des différents postulants avec des dossiers simplifiés et des réponses dans les délais réglementaires. Néanmoins, et même s'il refusera de parler d'un retour à la case départ, le ministre laissera clairement entendre que le processus de sélection reprendra une fois le nouveau cahier des charges promulgué pour permettre aux postulants de se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions. Parmi les changements attendus, Ahmed Zeghdar évoquera une reconsidération du principe de globalisation jusque-là en vigueur et son remplacement par une nouvelle approche propre à chaque type, voitures, utilitaires camions, bus, cycles et motocycles. Il insistera aussi sur les facilités attendues à travers la suppression de plusieurs obstacles dénoncés précédemment par les postulants à l'activité de concessionnaire. Il sera question, en outre, du renforcement du volet service après-vente avec des exigences accentuées sur le respect des clauses du contrat de garantie et la qualité des prestations assurées au client algérien dans toutes les régions du pays. C'est là, surtout, l'une des instructions du chef de l'Etat émises lors du dernier Conseil des ministres. En ce sens, l'accent sera mis encore une fois sur l'obligation faite aux futurs concessionnaires de développer un réseau d'agents agréés couvrant tout le territoire national et de pouvoir répondre à toutes les attentes du client dans le domaine de l'entretien, de la réparation et de la disponibilité de la pièce de rechange. Abordant le volet industriel, le premier responsable du secteur rappelle que des négociations ont déjà été entamées avec des constructeurs de rang mondial européens et asiatiques afin de lancer une « véritable industrie automobile et non des usines de gonflage de pneus». B. B.