Le mouvement «Marocaines contre la détention politique» a exprimé sa «condamnation» de tous les procès politiques au Maroc, dénonçant une «attaque flagrante» contre les droits des détenus politiques. «Marocaines contre la détention politique» a exprimé, dans un communiqué, sa «condamnation de tous les procès politiques» au Maroc, dénonçant une «attaque flagrante contre les droits des détenus politiques qui ont été arbitrairement privés de leur liberté en raison de la violation de leur droit à un procès équitable». Le mouvement a également déploré que «l'Etat continue de recourir à la justice pour prononcer des peines injustes contre des militants et des journalistes afin de réduire au silence les voix libres qui nient leur droit d'exprimer leur opinion», selon la même source. Lundi, la Cour d'appel de Casablanca a confirmé la peine de deux ans de prison ferme prononcée contre le militant marocain Noureddine Aouaj, reconnu coupable d'«outrage» aux institutions de l'Etat. Si le mouvement «Marocaines contre la détention politique» s'attendait à ce qu'il soit acquitté, il a attiré «l'attention sur l'horrible détérioration de son état de santé, car son acuité visuelle a considérablement diminué, ce qui nécessite la fourniture de soins de santé spéciaux et urgents pour lui». Le collectif de militantes des droits humains a rappelé que le journaliste Soulaiman Raissouni a comparu à nouveau lundi devant la cour d'appel de Casablanca, parallèlement à la deuxième audience de la militante Fatima Zahra Ould Belaid, devant le tribunal de première instance de Tanger. «Nous exigeons la libération de tous les détenus politiques et prisonniers d'opinion et réclamons leur libération provisoire dans l'attente de mettre fin à ces procès iniques dont ils font l'objet. Nous affirmons la poursuite de la lutte continue pour la liberté de tous les détenus politiques et prisonniers d'opinion au Maroc», conclut le communiqué. Noureddine Aouaj condamné À noter par ailleurs que la Cour d'appel de Casablanca a confirmé ce lundi la peine de deux ans de prison ferme prononcée contre le militant marocain Noureddine Aouaj, reconnu coupable d'«outrage» aux institutions de l'Etat, a indiqué son avocat. Noureddine Aouaj, membre du Mouvement du 20 février né en 2011, a été condamné en première instance, en juillet dernier, pour «outrage aux institutions constitutionnelles» et «incitation à la commission de crimes par voie électronique». Habitué des concentrations et des manifestations pour les droits de l'Homme, le militant a été arrêté le 15 juin lors de sa participation à un sit-in de protestation contre le procès des journalistes Soulaiman Raissouni et Omar Radi. Il critiquait alors la corruption et «la répression populaire». R. I./APS