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La santé face à ses vérités
LE SECTEUR SE PENCHE SUR SON «RENOUVELLEMENT»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 01 - 2022

Le secteur de la santé fait son propre diagnostic. Deux jours durant, les participants aux Assises nationales de la santé passeront au crible un système de santé budgétivore, dont ne sont satisfaits ni les professionnels ni les usagers. La rencontre placée sous le thème du « renouvellement » se tiendra sans la présence des partenaires sociaux. Les principaux syndicats représentatifs ont soit boycotté la rencontre soit n'ont tout simplement pas été invités à y prendre part. Ils avertissent qu'ils ne cautionneront pas des « résolutions préparées et validées à l'avance ».
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après un premier report, c'est finalement aujourd'hui que s'ouvrent les Assises nationales de la santé. Le département de Benbouzid a fini par donner à la rencontre l'appellation de «Rencontre nationale sur le renouvellement du système de santé » placée sous le slogan de «Nouvelle vision, système moderne, au service du malade».
Plus de 700 participants y sont attendus pour passer au peigne fin un système dont plus personne n'est satisfait. Le premier responsable du secteur le dit sans détour, affirmant que « la révision du mode de fonctionnement et de gestion du système national de santé est devenue indispensable, eu égard aux problèmes et dysfonctionnements qui l'empêchent de se hisser au niveau de la performance escomptée ».
À travers les 8 ateliers prévus, il est attendu des participants des propositions qui puissent permettre l'élaboration d'une feuille de route en mesure de sortir le secteur des nombreux problèmes auxquels il fait face depuis de nombreuses années. Tous les acteurs du secteur s'accordent à le dire : le problème du secteur de la santé ne réside pas dans les moyens mais dans le mode de gestion.
Le ministre de la Santé espère, à l'issue de ces assises, pouvoir « sortir avec des solutions permettant de mettre en place un nouveau système de santé qui sera capable de répondre aux besoins des citoyens aux normes internationales ». Avant même leur tenue, il assurait que l'ensemble des acteurs du secteur pourront évoquer dans, « une totale franchise et transparence », les questions qu'ils jugent importantes.
Une grande partie des partenaires sociaux n'y seront pas. Et pour cause, ils sont nombreux à avoir décidé de tout simplement boycotter cette rencontre, alors que d'autres n'ont pas reçu d'invitation pour y prendre part. C'est le cas du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) qui ont rendu public, ce jeudi, un communiqué dans lequel ils se disent « étonnés de n'avoir reçu aucune invitation officielle à la veille des assises ».
Les trois syndicats ont tenu à rappeler que « malgré l'appréhension de la réédition des scénarios des anciennes assises organisées par les précédents ministres et qui n'ont jamais abouti », ils avaient tout de même pris part « activement » aux rencontres locales et régionales, au cours desquelles ils avaient émis des propositions. Les trois syndicats disent regretter d'avoir cependant constaté que ces rencontres ne sont que le « bis repetita » et qu'il n'y avait « aucune réelle volonté de proposer de véritables réformes de notre système de santé ».
Le Snechu, le SNPSP et le SAP affirment qu'ils « n'accepteront jamais de cautionner des résolutions préparées et validées à l'avance ». Le camp du boycott compte lui aussi pas moins de sept syndicats, parmi les plus représentatifs du secteur, à savoir le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation de santé publique (Snaamarsp), le Syndicat des infirmiers algériens (SIA), le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), le Syndicat autonome des biologistes de santé publique (SABSP), le Syndicat national des sages-femmes (SNSF) et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEP), le Syndicat national des psychologues (Snapsy) réunis sous la houlette de la Coalition nationale des syndicats de la santé (CNSS).
Le président du SNPSSP rappelle que cette réunion intervient un mois après la réunion du 7 décembre dernier au lendemain de la journée de la colère initiée par la coalition. Le Dr Mohamed Yousfi rappelle que si la réforme de la santé est attendue depuis des décennies, c'est sur la méthodologie que les syndicats de la coalition ne sont pas d'accord. Il affirme qu'« on a constaté au niveau des wilayas que ce qui était demandé c'est de faire un diagnostic et de faire des propositions, ce qui nous a confortés dans notre position de boycott. Ce travail, on l'a fait depuis plus de 20 ans mais surtout en 2014 avec sept rencontres régionales et une autre nationale. Il y a au moins trois outils, à savoir la loi sanitaire qui dort dans les tiroirs depuis trois ans déjà, il y a la carte sanitaire qui date de 2015 et qui a été longtemps discutée puis validée, à cela s'ajoute à l'outil le plus récent, la réforme hospitalière initiée par le Pr Mesbah qui a été validée par le Conseil des ministres avec une feuille de route claire. Pourquoi tout refaire avec une perte de temps et d'argent ? Pourquoi on ne nous écoute pas et on se retrouve étrangers au sein même de notre ministère ».
N. I.


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