De Tunis, Mohamed Kettou Le variant Omicron commence à faire des ravages en Tunisie. Alors qu'elle a soufflé, il y a un mois, en enregistrant des taux de contamination très bas contre 17, 8%. La Tunisie craint, aujourd'hui, un retour à une pandémie virulente. Pourtant, la vaccination a touché, à ce jour, plus de 6 millions de personnes, soit la moitié de la population. En revanche, la responsabilité incombe à cette dernière qui a cru, très tôt, à la disparition du virus. Aussi, a-t-elle abandonné les gestes barrières et refuse, encore, de se soumettre au pass vaccinal. Cela a amené le comité scientifique de lutte contre le coronavirus à recommander le retour à un couvre-feu nocturne pendant trois semaines, le renforcement du contrôle aux frontières, et l'annulation de tous les rassemblements, avec un respect strict des mesures barrières. Selon ce comité, la situation ne cesse de se dégrader comme l'indique l'augmentation du nombre des admissions dans les hôpitaux. Ces recommandations ont été soumises au gouvernement, seul habilité à prendre les décisions idoines. M. K.