Le ministère de l'Enseignement supérieur lance, aujourd'hui lundi, la deuxième campagne de vaccination anti-Covid. Enseignants, étudiants et personnel administratif sont appelés à adhérer à cette campagne qui se déroulera dans quinze villes universitaires au niveau national. Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La situation sanitaire est inquiétante au vu du degré d'accélération de la propagation du variant Omicron. Très contagieux, ce nouveau variant commence à prendre le dessus sur le Delta. Pis, le gouvernement craint les conséquences de cette nouvelle vague sur le nombre d'hospitalisations qui risque de mettre, encore une fois, les structures de santé en difficultés. L'année universitaire peut également souffrir des conséquences d'une propagation importante de la pandémie. Pour éviter l'arrêt de l'année universitaire une deuxième fois, en raison de l'épidémie, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de lancer une deuxième campagne de vaccination au profit des enseignants, étudiants et personnel administratif, vu que la première campagne, lancée le mois de juillet dernier, était un échec. Le département de Benziane parle donc « d'une vaste campagne de vaccination » pour laquelle il a fait appel aux syndicats et associations estudiantines pour sensibiliser. Ce département a expliqué que cette campagne concernera, dans un premier temps, quinze villes universitaires. Ainsi, précise le département de l'enseignement supérieur, au niveau des régions de l'est du pays, la vaccination se fera au sein de l'Université de Constantine 3, la Faculté des sciences de l'information et de la communication, l'Université de Sétif 1, le campus d'El-Baz, l'Université de Annaba, elle se déroulera au campus d'El-Bouni, Faculté de droit. La campagne est également prévue au niveau de l'Université de Batna 1 et l'Université de Biskra. Dans le centre du pays, la vaccination est prévue à travers l'Université d'Alger 1, l'Université d'Alger 2, l'Université d'Alger 3, l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB), les Ecoles normales supérieures, l'Université de Blida 1, l'Université de Laghouat et l'Université de Béjaïa. Et dans l'ouest du pays, les établissements concernés sont l'Université d'Oran 2, au niveau du campus Taleb-Salim, l'Université de Mostaganem, l'Université de Chlef, l'Université de Bechar et l'Université d'Adrar. Le docteur Abdelhafid Milat, président du Cnes, a expliqué que les associations estudiantines et les syndicats vont, chacun, prendre un pôle universitaire où se déroule la vaccination pour tenter de sensibiliser sur place. «Nous allons tenter de convaincre la communauté universitaire à se faire vacciner car l'année pédagogique en dépend, et on espère atteindre un taux de 50% pour pouvoir être serein sur l'avenir de l'année universitaire», a déclaré le docteur Milat, qui souligne que «le pass vaccinal n'est pas encore à l'ordre du jour, vu qu'il sera compliqué de le mettre en application au niveau de l'université». S. A.