Décidément, c'est le variant Omicron qui est en train de contaminer le plus grand nombre de la population blidéenne depuis son apparition. Et quasiment, tous les tests effectués sur les malades montrent, en effet, que la souche Omicron est la plus présente dans les analyses. Dans les hôpitaux de Blida, tout malade qui se présente pour une grippe saisonnière est d'emblée considéré comme étant contaminé par le Covid-19, «jusqu'à preuve du contraire», affirment les médecins, tant les symptômes se ressemblent. «Ce sont les tests qui feront la différence» soutiennent ces derniers, lesquels mettent en garde la population sur la rapidité de contagion d'Omicron. D'ailleurs, les services qui avaient repris leurs activités initiales dans les établissements sanitaires sont désormais dédiés aux soins du Covid-19 tant le nombre des contaminés a augmenté. La Direction de la santé de la wilaya de Blida a réservé 800 lits en prévision de cette quatrième vague, sachant que les places ne sont plus disponibles aussi bien à l'hôpital Brahim-Tirichine qu'à celui de Frantz-Fanon. Toutefois, ce qui différencie la nouvelle souche Omicron et le Delta, disent les spécialistes, est que le premier cité engendre moins de complications. C'est à cet effet qu'à l'hôpital Brahim-Tirichine, nous précise-t-on,l'on enregistre moins de décès qu'auparavant. Toutefois, l'appel à la vaccination est toujours maintenu même si les Blidéens restent frileux quant à ce moyen de protection. On est encore loin du taux des 70% pour assurer l'immunité collective surtout qu'un nombre de citoyens continue à braver le risque des contaminations en faisant fi des consignes de sécurité sanitaire. M. B.