La Cinémathèque algérienne abritera du 22 au 27 janvier la semaine du film documentaire avec au programme treize projections dont des avant-premières. Organisée par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), en collaboration avec le Centre algérien de la cinématographie (CAC), cette semaine du documentaire algérien sera l'occasion de présenter au public un nombre important de films produits ces dernières années, notamment dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Treize longs-métrages documentaires seront au programme, dont quatre seront projetés en avant-première. Ce cycle débutera ce samedi à 15h à la Cinémathèque d'Alger et se poursuivra jusqu'au 27 janvier à raison de deux à trois séances quotidiennes. C'est le film André Ravéreau de Jean Asselmeyer qui ouvrira le bal samedi à 15h. Il s'agit d'un portrait consacré à un architecte français qui a dédié plusieurs années de sa vie à développer et promouvoir les modes de construction traditionnels et durables en Algérie, notamment dans la région du M'Zab. Le programme de cette journée prévoit également la projection du très apprécié 143, rue du désert de Hassen Ferhani ; un poème filmique célébrant Malika, la tenancière d'une petite boutique-restaurant au milieu de nulle part dans le Sahara algérien. Sélectionné et primé dans plusieurs festivals, ce documentaire a rencontré un franc succès lors de sa présentation à Alger. Le dimanche 23 janvier à 13h, Fatma-Zohra Zamoum sera à l'affiche avec son dernier documentaire Body & Art, un film très particulier réalisé entre 2006 et 2019 autour de l'art contemporain et notamment l'art de la performance, ses origines et son évolution. Le même jour à 15h, le journaliste, photographe et réalisateur Sid-Ahmed Semiane (SAS) présentera son premier film Babylone Constantine, vu pour la première fois en 2019 aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa et qui se décline sous forme d'immersion dans l'univers de la musique, et notamment le festival Dimajazz qui a longtemps fait le bonheur des mélomanes de Constantine et des quatre coins d'Algérie. Egalement au programme de cette journée, l'avant-première du documentaire Patronymes algériens de Fatiha Bourouina. Le lendemain à 13h, Salem Brahimi et son documentaire dédié à l'Emir Abdelkader partageront l'affiche avec Sophonisbe, princesse de Cirta de Abdallah Touhami, produit dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Le 25 janvier à 13h, retour sur l'histoire de l'Union générale des étudiants musulmans algériens avec Ugema de Mohamed Latrèche, suivi à 18h par Bahrouna (Notre mer) de Fatiha Afiane, un documentaire dédié à l'archéologie sous-marine qui sera projeté en avant-première. Le lendemain, la Cinémathèque d'Alger abritera la projection du documentaire Les camps de regroupement de Saïd Oulmi, suivi par Ni ici, ni là-bas de Hocine Saadi. La semaine du documentaire sera clôturée le 27 janvier avec les films A Mansourah, tu nous as séparés, chronique d'un retour au pays paternel et témoignages sur les camps de regroupement, signé par Dorothée-Myriam Kellou, suivi de Enrico Mattei et la révolution algérienne de Ali Ayadi qui propose un portrait haut en couleur de cet industriel italien qui a soutenu la révolution algérienne de 1954. S. H.