Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections fait part de 503 dossiers de candidature pour le scrutin du 5 février prochain portant sur le renouvellement à mi-mandat de la composante du Conseil de la Nation. M. Kebci-Alger (Le Soir)- Mohammed Charfi, qui animait, hier mercredi, en milieu d'après-midi, une conférence de presse, a précisé que 416 dossiers ont été acceptés au moment où 31 dossiers ont été rejetés, alors que 56 autres dossiers sont toujours à l'étude. Précisant que le candidat ne peut être changé ou remplacé qu'en cas de décès, il a affirmé que si le candidat voit son dossier rejeté et par l'Anie et par la justice, cela n'ouvre pas droit à son remplacement par un autre candidat. Ceci au moment où 13 cas de remplacement ont été enregistrés pour démission (9), décès (3) ou condamnation de candidats (1). Le président de l'Anie a ajouté que 20% des dossiers retirés pour se présenter aux élections de mi-mandat du Conseil de la Nation n'ont pas été déposés, puisque 603 ont été retirés, alors que seulement 503 dossiers ont été déposés. Et sur ces 503 candidats, 497 sont des hommes, ce qui constitue 98,80% des candidats, et seulement six sont des femmes. Ceci au moment où 198 candidats ont un niveau scolaire inférieur au bac alors que 305 autres candidats sont détenteurs d'un diplôme universitaire ou post-diplôme, ce qui représente 60,63%. Par tranches d'âge, 133 des candidats sont âgés de 35 à 40 ans, soit 26,33%, et 36% de 41 à 50 ans, soit 70% des moins de 50 ans. Les candidats âgés de moins de 60 ans et de plus de 50 ans représentent 29,22% des candidats. Aussi, l'autorité que préside Charfi a recensé 237 candidats issus des Assemblées populaires de wilaya et 266 autres élus au sein des Assemblées populaires communales. Et par affiliation partisane, le parti du Front de libération nationale arrive en tête avec 78 candidats dans 50 wilayas, suivi du Rassemblement national démocratique avec 74 candidats dans 47 wilayas et le front el Moustakbal qui présente 51 candidats dans 34 wilayas. Ceci pour le podium, alors que le Mouvement pour la société de la paix arrive juste après avec 37 candidats dans 32 wilayas, suivi du Mouvement el Binaa qui a présenté 27 candidats dans 25 wilayas. Le Parti de la voix du peuple présente 16 dans 15 wilayas et, enfin, el Fadjr el djadid qui sera présent à ce scrutin de début février prochain avec 6 candidats dans autant de wilayas. Arrive en dernier le parti du Front des forces socialistes qui a présenté 6 candidat dans cinq wilayas. Ils seront, donc, 27 151 grand électeurs parmi les membres des APC et des APW à choisir, le 5 février prochain, les 86 sièges en jeu au niveau de la Chambre haute du Parlement. M. K.