Apr�s le ministre de l�Industrie, c�est au tour de celui des Finances d�intervenir au sujet du tr�s confus dossier de cession de Djezzy. Karim Djoudi confirme : la reprise d�Orascom Telecom Holding par le groupe russe ne remet pas en cause le processus de reprise de Djezzy. Interrog� � ce sujet jeudi en marge de la s�ance pl�ni�re qui s�est tenue � l�APN, Djoudi a expliqu� que �pour l�heure, nous poursuivons nos n�gociations avec la maison m�re�, � savoir Orascom Telecom Holding (OTH) et cette derni�re a fait part de sa disposition � c�der OTA. Il confirme de la sorte l�intention de l�Etat alg�rien de ne pas renoncer � l�acquisition de Djezzy. Le processus serait m�me en bonne voie avec le lancement de l�appel d�offres pour l��valuation de Djezzy. �Nous avons lanc� des appels d�offres pour l��valuation de Djezzy�, at- il dit, confirmant au passage que l�op�rateur de t�l�phonie mobile avait subi une deuxi�me v�rification fiscale pour les ann�es 2008 et 2009. Cette v�rification s�est sold�e par un nouveau redressement, dont il n�a pas r�v�l� le montant. R�pondant � une question relative � la volont� du groupe russe Vimpelcom d�introduire une action en justice contre l�Alg�rie pour tenter un passage en force, Karim Djoudi a r�pondu que les autorit�s alg�riennes n�avaient pas �t� officiellement saisies et que par cons�quent, �elles ne donnaient aucun cr�dit aux sp�culations�. N. I. �La signature d�une banque d�affaires internationale est fondamentale Le ministre des Finances a expliqu� les raisons qui ont conduit le gouvernement � opter pour le lancement d�un avis d�appel d�offres international restreint afin de s�lectionner la banque d�affaires qui sera charg�e de l��valuation financi�re d�Orascom Telecom Alg�rie (OTA). �Il y a un certain nombre de conditions restrictives dans le cahier des charges. Cet avis d�appel d�offres concerne uniquement les banques d�affaires internationales. Nous avons besoin de la signature d�une banque internationale pour �viter qu�il n�y ait trop de d�bats sur la valeur r�elle d�OTA. C�est fondamental�, a indiqu� Karim Djoudi. En clair, le recours � une banque ou un cabinet d�expertise national serait sujet � contestation de la part de la partie adverse. L�objectif serait donc d�aller vers l�arbitrage international. Le ministre n�a pas souhait� pr�ciser si la banque Rothschild � elle devait superviser cette op�ration � pouvait participer � cet avis d�appel d�offres. �Nous avons lanc� l�appel d�offres, je ne peux donc pas �voquer ce sujet�, s�est content� de dire Karim Djoudi.