A l�ordre du jour de la troisi�me session annuelle de l�APW de Constantine, la question �pineuse des �tablissements scolaires construits en pr�fabriqu� a �t� au centre d�une pol�mique opposant le directeur de l��ducation, M. Allam, aux membres de la commission de l'�ducation, de l'enseignement sup�rieur, et de la formation professionnelle de l�assembl�e. La pr�sence ou non d�amiante dans lesdits �tablissements a suscit�, en effet, r�serves et inqui�tudes parmi les �diles locaux. Dans son expos�, Abdallah Allam �voquera le chiffre de 18 �tablissements construits en pr�fabriqu� ne r�pondant plus aux normes en vigueur, du fait de l��tat de d�labrement dans lequel ils se trouvent, ce qui n�cessite leur remplacement par des structures en b�ton pour cause de r�habilitation impossible, rapports du CTC � l�appui. Il soulignera qu�un rapport complet a �t� pr�sent� � la tutelle concernant la situation des 4 �coles, 12 CEM, et 2 lyc�es ��rig�s dans l�urgence pour faire face � un flux d��l�ves de plus en plus important�, tout en pr�cisant que les autres �tablissements de m�me nature, � l�image du technicum des Fr�res-Lakehal, sis � la cit� Ziadia, et du lyc�e Zighoud- Youcef, n��taient pas concern�s vu le �bon �tat� dans lequel ils se trouvent bien que leur dur�e de vie maximale estim�e � une trentaine d�ann�es �tait d�pass�e. M. Allam tiendra � d�noncer le comportement de certains parents d��l�ves qui refusent la d�localisation de leurs enfants de certaines �coles primaires dont la fermeture est pourtant in�luctable. Si le directeur de l��ducation avait plut�t mis l�accent sur les d�faillances signal�es en mati�re de confort et de s�curit�, les interventions de la commission de l��ducation de l�APW ont quasiment port� sur les dangers pouvant d�couler d�une exposition prolong�e des �l�ves et des enseignants � l�amiante, et l�urgence d�une prise en charge imm�diate de ce probl�me �n�glig� par le DE lors de la pr�sentation de son rapport� par le biais d�op�rations de d�samiantage. M. Allam r�torquera par le fait que �les rapports du CTC n�ont jamais �t� cat�goriques concernant la pr�sence d�amiante dans les �tablissements concern�s �. Une r�ponse qui ne manquera pas de provoquer le courroux de M. Halimi, pr�sident de la commission, qui �voquera �des rapports en sa possession confirmant la pr�sence d�amiante dans certains �tablissement�, tout en appelant � ce qu�une expertise plus approfondie soit op�r�e par le biais de laboratoires sp�cialis�s, vu le caract�re urgent de la situation.