Dans certains établissements en zone rurale, les élèves sont exposés aux chiens errants pour cause d'inexistence de clôtures. La quatrième session ordinaire de l'APW de Bouira pour l'exercice 2010 a eu à se pencher sur le dossier de l'éducation. Avant l'ouverture de ladite réunion, il a té procédé à l'installation du nouveau directeur du centre universitaire Mohand-Oulhadj. C'est le professeur Abadia qui a pris la place du docteur Hidouche à la tête du centre universitaire. Un autre fait a marqué cette session puisque le directeur de l'éducation, retenu, a été remplacé par le nouveau DAL qui a fait lecture de la situation du secteur. Si sur le plan des infrastructures la satisfaction a été unanime, beaucoup de choses restent à faire, notamment sur le plan de la couverture sanitaire, la restauration et le transport scolaire. Les élus ont soulevé plusieurs failles concernant des établissements où les conditions de travail restent difficiles, surtout en cette période d'hiver. En plus de la dégradation de l'étanchéité dans certains anciens établissements, le chauffage fait parfois défaut. Dans certaines zones rurales, les élèves sont exposés aux chiens errants pour cause d'inexistence de clôtures. Les lieux de pratique du sport aussi sont un fait qui revient dans plusieurs cas plus précisément pour le pallier primaire. Si pour la majorité des exemples cités, la situation peut être rattrapée, il est des établissements où le danger est réel. Ainsi, une école menace ruine à El Esnam. Pour les paliers secondaires et moyens, la commission APW a relevé la présence d'un danger et un problème de santé publique dans cinq établissements préfabriqués où il y a présence d'amiante. Les pouvoirs publics auraient retenu deux CEM de substitution pour l'an 2011. Toujours dans le diagnostic global fait pour la circonstance, il a été noté la faiblesse du budget réservé aux réfections surtout que certains établissements anciens ont subi les aléas du temps à l'image du lycée A. Mira du chef-lieu. La dégradation n'a pas concerné les intérieurs, mais touche aussi à l'environnement autour des structures éducatives. Plusieurs établissements manquent d'éclairage extérieur, ne disposent pas d'entrées dignes du secteur et des jeunes osent établir des points de vente de cigarettes juste devant les accès. Prenant le relais pour répondre aux interrogations des élus, le Dlep passera en revue l'ensemble du programme retenu pour le secteur. Ainsi, il ressort que la wilaya a bénéficié pour le plan 2004-2009 et l'année 2010 de 45 opérations dont 31 réservées au palier secondaire et parmi lesquelles 13 lycées à divers stades de réalisation. Pour le moyen, il a été inscrit 26 établissements et pour le primaire, il a été retenu 211 extensions. Le nombre de cantines scolaires inscrites et en réalisation ou déjà réalisées (65) s'élève à 102 unités au total. La seconde journée sera réservée aux réponses du directeur de l'éducation.