Absente de la 15e �dition du Salon international du livre d�Alger (Sila), l�Egypte a quand m�me vol� la vedette aux 32 pays participants. Kader Bakou - Alger (Le Soir) - Ainsi, la premi�re question pos�e � Mme Toumi concerne l�absence remarqu�e des �diteurs �gyptiens. �Article 1 : l�Alg�rie et l��gypte appartiennent au m�me espace arabe. Article 2 : L�Alg�rie et l��gypte appartiennent au m�me espace africain. Article 3 : l�Alg�rie et l��gypte n�ont pas l�intention de d�m�nager. Les relations entre l�� gypte et l�Alg�rie existent depuis Shashnaq et depuis Cl�op�tre S�l�n�, �pouse de Juba II. Donc, c�est de la folie de dire qu�il n�y aura plus de relations culturelles entre les deux pays�, a r�pondu la ministre de la Culture qui animait, hier, une conf�rence de presse en marge du Sila. Dans le cadre de la politique nationale du livre et de la lecture publique, initi�e en 2005, Mme Toumi a annonc� qu�a partir de 2011, le Fonds national de d�veloppement et de promotion des arts et des lettres sera ��galement aliment� gr�ce � une taxe qui repr�sente 0,5% du chiffre d�affaires sur la t�l�phonie mobile�. Autre mesure prise dans le m�me but : l�exemption de la TVA pour le papier destin� exclusivement � la fabrication et � l�impression du livre. �Cela devrait se traduire par une baisse des prix du livre. Si cela ne se produit pas, on va �tre oblig�s d�annuler cette mesure�, a mis en garde la ministre. Un message aux �diteurs ? L�exemption de la TVA concernera aussi �la cr�ation, la production et l��dition d��uvres et de travaux sur support num�rique�. Le minist�re de la Culture a aussi lanc� un programme de �maillage du territoire national par un r�seau de biblioth�ques de lecture publique et d�espaces de lecture�, dont 174 sur un total de 448 ont �t�s d�j� r�alis�s. Mme Khalida Toumi a �galement pr�cis� que le directeur du Centre national du livre sera install� apr�s la cl�ture du 15e Sila et �voqu� un programme de �d�veloppement de la lecture en milieu scolaire� conjointement avec le minist�re de l�Education nationale, �dans le but de parvenir � l�inscription dans les programmes d�enseignement de l�obligation faite � tous nos �coliers de lire au moins quatre ouvrages par ann�e scolaire� (avec une priorit� pour les grands auteurs nationaux). La conf�rence de presse portait sur �le livre et la lecture publique�, mais le fait qu�elle se soit d�roul�e sous l�un des chapiteaux du Salon international du livre influera certainement sur les questions des journalistes qui revenaient immanquablement sur ce sujet. Apr�s avoir dress� un bilan �globalement positif� de l��dition 2009, la ministre a �num�r� les �am�liorations� apport�es � la manifestation par rapport � l�ann�e pr�c�dente. �Nous acceptons les critiques n�gatives, mais nous ne sommes pas masos. Nous pr�f�rons les critiques positives�, a conclu Khalida Toumi.