L�affaire de l�agence fonci�re de la da�ra de Bouteldja, qui a d�fray� la chronique au mois de juin dernier, a connu son �pilogue avant-hier mardi vers 9 h du soir, suite aux verdicts prononc�s par le juge pr�s le tribunal de la ville d�El-Tarf, et apr�s le r�quisitoire du minist�re public et les plaidoiries de 20 avocats. Ainsi, le principal accus�, � savoir le directeur de l�agence, D. Boua�cha, a �cop� de quatre ans de prison ferme, alors que le minist�re public a requis la peine de 7 ans de prison. Les huit autres accus�s pour qui le minist�re public a demand� des peines de deux ann�es de prison ferme et des amendes entre 20 millions et 100 millions de centimes, n�ont pas �t� tous condamn�s. En effet, cinq parmi les neuf inculp�s ont �t� innocent�s. Il s�agit du comptable de l�agence N. Ma�tallah, qui �cope d�un an de prison ferme et d�une amende de 20 millions de centimes, du propri�taire de l�usine de l��lectrom�nager BEKO Mohamed Meghni, de nationalit� tunisienne, qui s�est vu infliger deux ann�es de prison ferme et 100 millions de centimes d�amende, et d�un entrepreneur qui a �cop� de deux ann�es de prison ferme et de 20 millions de centimes d�amende. Par ailleurs, les cinq autres personnes inculp�es dans cette affaire et qui sont l�ex-pr�sident d�APW, en l�occurrence Mohamed Ali Bouacha, deux fonctionnaires de l�agence et deux entrepreneurs, ont tous b�n�fici� d�un non-lieu. Il est judicieux de rappeler que c�est suite � un audit des cinq agences que compte la wilaya, � savoir El-Tarf, El`- Kala, Bouteldja, Ben M�hidi, Besb�s et Dr�an, que le conseil d�administration de l�agence de wilaya a d�cid� d�ester en justice les cinq directeurs des agences cit�es, qui ont continu� � travailler durant trois ans dans l�ill�galit�, de 2006 � 2009 et ce, nonobstant la dissolution desdites agences par une d�lib�ration de l�APW, et leur remplacement par une agence fonci�re de wilaya. L�affaire de l�agence de Bouteldja n�est cependant, que la premi�re affaire trait�e int�gralement par la justice, et il reste � cette derni�re de d�m�ler l��cheveau des quatre autres agences, dont l�instruction est encore en cours. Notons que lors de la pr�sentation de la politique g�n�rale du gouvernement, un d�put� d�ob�dience FLN a soulev� l�affaire de l�agence fonci�re d�El-Kala faisant remarquer qu�elle est un Etat dans l�Etat. La r�ponse du Premier ministre a �t� virulente envers le d�put� et a choqu� les militants du vieux parti. Ouyahia a fait savoir que l�agence travaille dans la normalit� la plus totale et qu�il existe plusieurs dossiers litigieux qui sont port�s au niveau de la justice.