Les �tudiants en troisi�me ann�e de licence d��ducation sportive et physique (EPS) ont entam�, mardi pass�, un mouvement de protestation en r�action � la d�cision du comit� scientifique du d�partement de n�admettre qu�une douzaine de leurs camarades en master. En effet, sur les 109 candidatures parvenues � leur niveau, les membres du comit� scientifique n�en ont retenu que douze, ce qui ne repr�sente que 11 % de l�ensemble, alors que dans des facult�s de moindre envergure � l�image de celles de Djelfa, Laghouat, Khemis-Miliana et Chlef, le taux d�admission en master a vari� de 50% � 70%. Sur place, les �tudiants semblaient d�cid�s � faire aboutir leur revendication, car, selon leurs propos, ils sont victimes d�une injustice sans nom. �C�est dur de voir nos efforts partir en fum�e ! Qu�allons-nous faire avec une simple licence lorsque m�me pour faire professeur d'�ducation physique et sportive (EPS), il nous est exig� un bac plus quatre ?� Concernant les crit�res ayant pr�sid� au choix des admis en master, les �tudiants protestataires se sont plaints de l�opacit� qui a entour� les d�lib�rations. �Il y a un �tudiant qui a termin� son cursus � la deuxi�me place, juste derri�re le major de promotion, et sa candidature n�a pas �t� accept�e, alors que celle d�un autre qui avait eu � passer des contr�les de rattrapage l�a �t� !� Questionn� sur le sujet, M. Bahri, chef du d�partement d��ducation physique et sportive, et membre du comit� scientifique, a tenu � d�mentir les assertions des �tudiants protestataires en nous affirmant que �chaque palier a ses conditions�, tout en rappelant que �le Staps ayant �t� d�sign� par le minist�re de tutelle comme p�le d�excellence, cela suppose qu�il y ait des crit�res stricts fix�s pour l�acc�s � la graduation, car produire des cadres comp�tents ne se fait qu�au prix d�une s�lection rigoureuse �. Concernant les crit�res en question, notre interlocuteur nous apprendra que �le plus important �tait la moyenne g�n�rale sur les trois ann�es, ensuite viennent d�autres sous-crit�res�, ce qui nous am�nera � �voquer le cas de l��tudiant class� deuxi�me, et � propos duquel notre interlocuteur se fendra d�un �nigmatique : �Il vaut mieux rester dans un cadre g�n�ral, sinon je pourrais m�me remettre en cause certaines �valuations op�r�es.�