Malgr� l�arr�t� promulgu� r�cemment par la Wilaya d�Alger, interdisant l'exposition informelle de moutons et leur d�placement en troupeaux dans les rues de la capitale, les �maquignons� continuent � vendre leur cheptel en toute libert� en centre urbain. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A quelques jours de l'A�d El-Adha, plusieurs commer�ants ont transform� leurs locaux en bergeries. Lou�s par des �maquignons �, des boulangeries, restaurants, caf�t�rias, magasins de pr�t-�-porter, taxiphones et autres commerces �h�bergent� des dizaines de moutons destin�s au sacrifice de l�A�d. La ville donne l�image d�un immense village pastoral. Ce spectacle est visible, pratiquement, dans tous les quartiers d�Alger. Pourtant, cette pratique est interdite par un arr�t� de la Wilaya, promulgu� r�cemment. Pour la premi�re fois, la Wilaya d�Alger a d�cid� de r�glementer la vente des moutons sur son territoire. Ainsi, l'exposition des troupeaux et leur d�placement dans les quartiers de la capitale ont �t� interdits. En pr�vision de l�A�d-El- Adha, 110 points de vente de moutons ont �t� d�sign�s � travers 43 communes. Une activit� autoris�e uniquement dans les communes disposant d'espaces ad�quats. Outre l�organisation de ce commerce, l�am�nagement de ces points de vente permettra �galement l'intervention des v�t�rinaires pour le contr�le des troupeaux ovins. Par la m�me, cette mesure est pour nombre de citoyens �un moyen de pr�server la propret� de la ville�. Malgr� l�arr�t� de wilaya interdisant la vente de moutons dans les quartiers de la capitale, qui en principe sanctionne s�v�rement les contrevenants, les vendeurs informels continuent leur commerce au sein des villes, en toute qui�tude. Apparemment, rien ne semble les d�ranger ou les inqui�ter. D�ailleurs, m�me la vente du foin se propage dans les diff�rents quartiers d�Alger. Des jeunes, en effet, l��talent � m�me le trottoir. Le soir, une fois ces vendeurs � la sauvette partis, des tas de d�bris jonchent la voie publique.