R�unis hier au Palais de la culture, les sp�cialistes en psychologie ont pass� au crible la situation de la formation en psychologie ainsi que la pratique dans cette sp�cialit�. Selon les experts, il s�agit d�assurer une prise en charge ad�quate des patients par le clinicien et de s�assurer qu�un code de d�ontologie encadre la sp�cialit�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La Soci�t� alg�rienne de recherche en psychologie (SARP) a r�uni des experts de plusieurs pays en vue de faire le point sur la situation de la formation et de la prise en charge psychologique. Des avis d�experts ont ainsi �t� expos�s, notamment sur les perspectives de la formation en Alg�rie, l��thique mais aussi sur la prise en charge psychologique dans des situations particuli�res, telles que les catastrophes naturelles. Concernant ce dernier point, l�exemple des inondations de Gharda�a a �t� mis en �vidence par les conf�renciers. L�autre probl�matique �voqu�e par les intervenants concerne l�utilisation des outils d�investigation. Pour les membres de la SARP, l�urgence est aussi d�assurer une formation ad�quate qui permettra aux psychologues activant sur le terrain de disposer des outils n�cessaires � m�me de prendre en charge les demandeurs d�aide. La probl�matique, selon les intervenants, concerne aussi les connaissances th�oriques, techniques et �thiques, de fa�on � ce que le sp�cialiste ne soit pas compl�tement d�sarm� face � la demande qui se fait de plus en plus importante. Ainsi, les sp�cialistes poseront le probl�me des lacunes dans la formation. Selon les eux, beaucoup de psychologues nouvellement form�s ne savent pas � quel saint se vouer une fois leur cursus achev�. �Ils se rabattent sur des positions de conseiller, d�auxiliaire d�enseignant� et m�me, diront les membres de la SARP, �en moralistes pr�chant la bonne parole�. En somme, et selon l�avis g�n�ral, �une licence de psychologie ne donne pas les comp�tences pour s��riger en psychologue�. En outre, aucun code de d�ontologie ne vient cadrer cette profession, pourtant particuli�rement sensible. Elle engage la sant� mentale des personnes et la responsabilit� du clinicien, d�clarent les membres de la SARP. Pour la deuxi�me journ�e du colloque, les sp�cialistes se pencheront sur les th�mes relatifs � la prise en charge psychologique en Palestine occup�e et la prise en compte des comp�tences et ressources des liens familiaux en psychoth�rapie.