C�est un constat sans complaisance qui a �t� �tabli par les membres de l�Assembl�e populaire de la wilaya de Annaba dans leur �valuation des rentr�es scolaire, professionnelle et universitaire 2010/2011. R�unis en session ordinaire, en pr�sence du wali de Annaba, M. Mohamed Ghazi, les membres de l�APW ont, � l�aide d�un film vid�o et d�un rapport d�taill� sur la situation dans ces trois secteurs, mis le doigt sur les multiples d�faillances qui les caract�risent. Absence d�entretien, de r�fection, ajout�s aux laisser-aller dans une bonne partie des �tablissements des trois paliers de l��ducation, des stades matico d�t�rior�s sans aucune utilit� pour l��ducation physique des �l�ves, des cours d��coles envahies par les herbes folles, surcharge de classes du primaire et du moyen sont entre autres les anomalies relev�es au cours des visites effectu�es par les membres de la commission de l��ducation de l�APW de Annaba. Il y a aussi le cas des cuisines de quelques cantines scolaires qui servent des repas chauds pr�sentant un manque flagrant d�hygi�ne autant pour les lieux que pour le personnel de service. D�autres cantines se limitent � donner des repas froids sans grande consistance nutritive pour les �l�ves dont beaucoup sont issus de familles d�favoris�es. Plus grave, certains membres ont m�me fait �tat de l�introduction de stup�fiants dans des �tablissements scolaires. Quant aux centres de formation professionnelle, les remarques consign�es dans le rapport de la commission cite le mat�riel destin� aux travaux pratiques et qui se trouve depuis plusieurs ann�es sous emballage, au grand dam des stagiaires. Les quelque cinquante mille �tudiants de l�universit� Badji- Mokhtar ne sont pas mieux lotis. Aux tracasseries d�inscription s�ajoutent l�h�bergement, le transport et la restauration, cycliquement d�nonc�s par les associations d��tudiants. Comme ils se plaignent des probl�mes dus au manque d�enseignants dans certaines fili�res et de la pr�sence au sein des campus de personnes �trang�res d�o� un climat d�ins�curit� en ces lieux, malgr� un nombre impressionnant d�agents de s�curit�. Intervenant � la fin des d�bats, le wali de Annaba � mis l�accent sur le r�le que doivent jouer les collectivit�s locales de base (communes), la direction de l��ducation, les associations des parents d��l�ves dans la bonne marche des �tablissements scolaires et, partant, dans l�int�r�t des enfants qui auront demain la charge de diriger le pays. Le wali n�a pas manqu� � cette occasion de mettre chacun devant ses responsabilit�s pour mettre un terme � une situation qu�il a qualifi�e d�anormale et de pr�judiciable. La cr�ation d�une commission de suivi pour rem�dier � tous ces probl�mes a �t� d�cid�e lors de cette session.