Ce n�est pas facile pour la commune de Tarik-Ibn-Ziad, qui se trouve � l�extr�me sud-est du chef-lieu de wilaya, qui continue de faire face � de nombreux handicaps dont l��loignement par rapport au chef-lieu de wilaya, l�absence de ressources naturelles, en dehors de l��levage caprin et une agriculture d�ficiente, l��parpillement des douars, 36 km entre A�n-Taghzoult � l�ouest et Aghbal � l�est, 8 km entre Tarik-Ibn-Ziad et Tighzert, des douars pratiquement isol�s par le fait d�un r�seau routier tr�s d�grad�. Tarik-Ibn-Ziad a �norm�ment souffert du terrorisme, Djebel-Ellouh �tait le fief jadis des groupes arm�s qui s�vissaient dans toute la r�gion, ce qui a entra�n� un exode massif estim� � 95% des populations des campagnes, des populations qui, apr�s avoir tout abandonn�, se sont install�es � la p�riph�rie des villes et v�cu dans une grande pr�carit�, beaucoup m�me � ce jour. Parmi les grands probl�mes auxquels se trouve confront�e la population de la commune, il y a l�absence de gaz de ville surtout que les monts d�El-Medad de Teniet-El- Had au sud, de l�Ouarsenis � l�ouest et de Djebel Ellouh � l�est sont souvent enneig�s. Pour se chauffer il ne reste que la bouteille de gaz, co�teuse ou le bois. L�alimentation en eau potable est d�ficiente, il y a bien les sources situ�es � Aghbal, mais une seule d�entre elles est exploit�e � raison de 8 litres par seconde alors qu�elle d�bite 15 l/s. La conduite d'amen�e souffre de v�tust�. Pour y aller, il faut parcourir 18 km dont seulement 8 sont carrossables, les 10 km restants sont en cours d�am�nagement. Pour se rendre au douar Aghbal, compl�tement d�sert� depuis des ann�es, il faut prendre la RN14 jusqu�� Bir- Oul-Khelifa, au nord, ensuite aller � Oued El-Djema�, traverser une zone en territoire de la wilaya de M�d�a avant d�y arriver, en tout parcourir 76 km. C�est pourquoi l�am�nagement de la route Tarik-Aghbal devient une condition sans sine qua non pour que les habitants retournent sur les terres nourrici�res qu�ils avaient abandonn�es, pourtant, 59 logements ruraux y ont �t� construits ainsi qu�une salle de soins et l��cole a �t� r�habilit�e enti�rement. Les habitants d�Aghbal install�s � la p�riph�rie de Tarik se disent pr�ts � retourner chez eux si la route est r�am�nag�e. Tarik-Ibn-Ziad poss�de bien un polyclinique qui fonctionne avec deux m�decins mais seulement, selon de nombreux citoyens, entre 9h et 15h, en plus d�un m�decin priv� qui, dit-on, arrive � 10h pour repartir vers 14 h. Aussi pass� 16h, pour des soins il faut se d�placer � Theniet-El-Had, wilaya de Tissemsilt, ou � Khemis-Miliana, � 36 km. Il en est de m�me, nous a-t-on expliqu�, pour les femmes qui doivent accoucher, et ce, sans compter le grand probl�me des gardes de wilaya, tournantes, que tout le monde conna�t. A Tarik-Ibn-Ziad, les jeunes n�ont pas de structure pour s�adonner au sport, aussi souffrent-ils des affres du d�s�uvrement. D�crocher un emploi en dehors de quelques activit�s pastorales rel�ve du miracle. Les habitants gardent tout de m�me l�espoir que leurs probl�mes soient pris en charge. Cette prise en charge a bien d�but�, puisque dans le cadre d�un programme de r�alisation de logements sociaux les chantiers sont � pied d��uvre. Le premier porte sur 48 unit�s et le second sur 18. Le taux d�avancement du premier est de 5%. Les raisons de ce retard, pour un programme de 2008, sont dues essentiellement � la lib�ration des assiettes des habitations pr�caires d�une part, et � la qualit� du sol, rocheux, difficile � creuser, d�autre part. Pour ce qui est des am�nagements de la ville, Tarik Ibn-Ziad vient de b�n�ficier d�une enveloppe pour l�am�lioration du tissu urbain de 1,6 milliard de centimes pour l�entr�e nord, portant sur des op�rations de stabilisation des sols et d��clairage public et la r�alisation d�un r�seau d��vacuation des eaux pluviales. Pour le nouveau centre-ville, dans le quartier Tanout, appel� � s��tendre sur 17 ha, une enveloppe d�un montant de 6,5 milliards de centimes a �t� attribu�e. En plus, un nouveau si�ge pour l�APC est en construction.