Le proc�s en appel de l�affaire de l�Institut Pasteur est renvoy� au 5 janvier prochain, a d�cid� hier le pr�sident de la quatri�me chambre p�nale pr�s la cour d�Alger. Ce report fait suite � une demande introduite par l�un des avocats constitu�s tardivement dans cette affaire. Ce dernier, conform�ment au code de proc�dure p�nale, doit disposer de suffisamment de temps pour �tudier son dossier. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -L�ex-directeur de l�Institut Pasteur d�Alg�rie, aujourd�hui en fuite, a �cop� de 10 ann�es de prison ferme par d�faut et un million de dinars d�amende. Omar Omani, repr�sentant des laboratoires indien et indon�sien, qui �tait le seul � compara�tre en d�tention le 30 septembre dernier, a �t� condamn� � six ans de prison ferme et un million de dinars d�amende avec, en prime, la prise en charge de tous les frais de la justice. La m�me peine est inflig�e � Abdelmadjid Boudiaf, l'ex-conseiller de M. Belka�d, mais �qui �tait en fait le v�ritable dirigeant de l'IPA�. Mme Touabti, ex-directrice commerciale de l'Institut, qui a d�clar� avoir �t� � l�origine de l��clatement du scandale, s'est vue condamn�e � 4 ans de prison ferme. Son ex-adjoint se verra infliger une peine de 2 ans ferme, tandis que Boubekeur Djamila b�n�ficiera de la prison avec sursis d'une dur�e de 2 ans. A�t Ouares Ahmed et Amine ont �t� condamn�s � un 1 an de prison ferme. Pour rappel, le repr�sentant du minist�re public avait requis de lourdes peines, soit dix ann�es de prison ferme, assorties d�un million de dinars d�amende � l�encontre des 9 cadres de l�Institut Pasteur d�Alg�rie (IPA). Deux ann�es de prison ferme ont �t� requises contre un accus� qui avait b�n�fici� d�un ordinateur portable, puis l�a remis � l�administration. Le procureur a, en outre, confirm� l�ordonnance du juge d�instruction relative au mandat d�arr�t lanc� contre le P-dg de l�Institut Pasteur, qui demeure en fuite. Le proc�s des cadres de l�Institut Pasteur, qui a eu lieu le 30 septembre dernier, au niveau du tribunal correctionnel de Sidi-M�hamed � Alger �tait, en effet, riche en r�v�lations. L�un des mis en cause dans cette affaire, en l�occurrence Mme Touabti Nadia, qui occupait le poste de directrice commerciale au niveau de cette institution, avait d�embl�e affirm� qu�elle a �t� relev�e de ses fonctions sur ordre du secr�taire g�n�ral du minist�re de la Sant�. La mise en cause a pr�cis� que le secr�taire g�n�ral en question a exerc� des pressions sur elle, car elle a refus� de reconna�tre la conformit� des vaccins H1N1 acquis en 2009. Dans le m�me contexte, la pr�venue poursuivie, selon l�arr�t de renvoi, pour �complicit� dans le d�tournement de deniers publics� et pour avoir �b�n�fici� d�avantages �, a d�clar� qu�elle a fait l�objet d�un licenciement arbitraire et abusif �sur ordre de l�ancien ministre de la Sant�, Sa�d Barkat�.