Pour la quatri�me fois cons�cutive, le proc�s en appel de l�affaire de l�Institut Pasteur d�Alg�rie (IPA) a �t� renvoy� au 9 f�vrier prochain. Ce renvoi sous quinzaine a �t� d�cid� par le pr�sident du tribunal de la quatri�me chambre pr�s la cour d�Alger, suite � un probl�me de sant� de l�un des mis en cause dans cette affaire, en l�occurrence Mme Touabi. Le report a �t� prononc� par le juge Benkharchi Omar � la demande de la d�fense de Mme Touabi, qui a �t� prise de malaise en pleine audience. L�avant-dernier report a �t� �galement d�cid� suite � la requ�te de l�avocat de la d�fense du seul pr�venu actuellement en d�tention, en l�occurrence Amani Ammar, repr�sentant des laboratoires �trangers, qui avait demand� un d�lai pour des probl�mes de sant� dont souffre son client. Par ailleurs, la m�me instance judiciaire a rejet� la demande de libert� provisoire demand�e par les avocats de M. Amani. Une demande que le juge Belkharchi a rejet�e apr�s d�lib�ration du tribunal correctionnel. Sur un autre plan, certains avocats, dont Me Chorfi Ch�rif, ont exig� la pr�sence du directeur du Laboratoire central des produits pharmaceutiques, ainsi que celle de l�inspecteur g�n�ral au minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, qui avait �tabli le rapport ayant conclu � des malversations � l�IPA. Une demande transmise au pr�sident du tribunal qui doit donner suite ou non � la demande des avocats de la d�fense. Pour rappel, le proc�s qui s�est tenu en premi�re instance au niveau du tribunal de Sidi-M�hamed a conclu � l�inculpation des mis en cause dans cette affaire. Ainsi, des peines allant de 1 � 10 ans de prison ferme avaient �t� prononc�es � l�encontre de l�ensemble des pr�venus par la pr�sidente du tribunal correctionnel d�Alger. L�ex-directeur g�n�ral, qui a �cop� d�une peine de 10 ans de prison ferme lors du premier proc�s, a fait l�objet d�un mandat d�arr�t lanc� par le juge d�instruction et d�un autre par la pr�sidente du tribunal de premi�re instance. Les mis en cause dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs d�inculpation, notamment dilapidation et d�tournement de deniers publics, faux et usage de faux dans des documents administratifs et comptables et utilisation de la profession � des fins personnelles. Selon l�accusation, cette affaire est li�e au dossier de conformit� des vaccins antigrippaux H1N1, ainsi qu�� celui de la p�remption de quelque 800 000 doses de vaccins antituberculeux acquis au lendemain du tremblement de terre de Boumerd�s en 2003. Les mis en cause sont accus�s de passation de march�s contraire � la l�gislation, dilapidation de deniers publics et obtention d'avantages injustifi�s. L'affaire remonte � 2009 lorsque un important lot de vaccins contre la grippe, la tuberculose, la rougeole et des vaccins pour nourrissons a �t� acquis aupr�s de quatre laboratoires �trangers. L'enqu�te, qui a �clat� au grand jour en novembre 2009, avait mis au jour la mauvaise gestion de l'ancien DG de l'IPA et r�v�l� que la majorit� des contrats pass�s avec des fournisseurs �trangers �taient non conformes � la r�glementation des march�s.