C�est le cas de l�Etablissement de proximit� de sant� publique (EPSP) de A�n-Lechiakh qui coiffe la gestion et le fonctionnement des structures sanitaires (salles de soins et polycliniques) de 12 communes du sud-est de la wilaya de A�n-Defla. Sur les trois ambulances, il n�y en a qu�une qui est op�rationnelle de jour comme de nuit, celle de la ville de Djendel o� la polyclinique assure des gardes. Pour ce faire, 4 chauffeurs lui sont affect�s sur les 6 disponibles. Les deux autres chauffeurs sont affect�s l�un a l�EPSP de A�n Lechiakh et l�autre � Khemis-Miliana. Ces deux derni�res ambulances ne peuvent �tre op�rationnelles que de jour. 12 communes, cela fait donc le tiers du territoire de la wilaya de A�n-Defla qui compte 36 communes. Par ailleurs, nombreuses sont les salles de soins, principalement dans les zones rurales, qui sont sous-�quip�es. Pour celles qui sont ouvertes, il n�y a que l�infirmier et m�me pas le strict minimum pour les premiers soins d�urgence. �Dans notre salle de soins, l�infirmier est disponible, mais il n�a rien, m�me pas du mercurochrome�, se plaignait un citoyen de la commune d�El- Maien au wali en visite dans la da�ra de Rouina. Au niveau de la da�ra de A�n-Lechiakh, il s�av�re que des �quipements flambant neuf appartiennent � une polyclinique, alors que la r�alisation des salles de soins est du ressort des communes. Le personnel et le fonctionnement sont du ressort de la direction de la sant� et de la population.