La cour d�assises a condamn� � 8 ans de prison 2 personnes pour association de malfaiteurs et vol qualifi� multiple, avec violence et v�hicule motoris�, alors qu�une lyc�enne �g�e de 19 ans, principale complice, a �cop� de 5 ans de prison. Le procureur de la R�publique avait requis 20 ans � l�encontre des trois accus�s, originaires de la capitale. Les faits remontent au 15 juin 2010, lorsque le p�re d�une famille ais�e et connue localement, r�sidant � la cit� des all�es du 20-Ao�t-55, s�est pr�sent� � la police pour d�poser une plainte contre X pour vol de bijoux. Selon sa d�position, le vol a �t� commis le m�me jour, aux environs de 11h, par une personne qui est entr�e dans la maison et a us� d�une bombe lacrymog�ne pour asphyxier les membres de sa famille qui �taient sur les lieux. Suite � cela, le voleur se serait dirig� directement vers l�endroit o� se trouvaient les objets de valeur pour s��clipser ensuite � bord d�un v�hicule � bord duquel se trouvait un autre complice. Les investigations men�es conjointement par la police judiciaire de la s�ret� de wilaya et les �l�ments du 2e arrondissement ont abouti � l�arrestation du premier impliqu�, qui n�est autre que l�amie de la fille, qui �tait en vacances � Skikda depuis mai. Elle s�journait dans la demeure de son amie depuis 25 jours. Son comportement bizarre et sa panique lors du vol ont �t� pour beaucoup dans la suspicion � son �gard par la famille et les enqu�teurs. En effet, la veille du cambriolage et la matin�e, elle ne cessait de faire les cent pas, pr�textant m�me qu�elle a fait l�objet, quelques jours avant, du vol de son portable. D�ailleurs, pour attester de ce qu�elle avance, elle usait de l�appareil mobile de la femme de m�nage recrut�e par cette famille afin d�effectuer les appels vers le t�l�phone de son complice, un footballeur alg�rois de 26 ans. L�identification des appels, la veille et le jour du vol, dont �tait destinataire ce dernier, a confort� la police dans ses soup�ons. La coop�ration des op�rateurs de t�l�phonie mobile a permis de situer les endroits par le recours au zonage des appels. Il s�est av�r� que le premier complice �tait sur la route d�Alger, � bord d�un v�hicule, en compagnie d'un protagoniste, un ambulancier �g� de 27 ans, le deuxi�me complice. Il recevait les d�tails dont il avait besoin sur la maison � cambrioler et l�endroit o� se trouvaient les bijoux. L�enqu�te a permis de d�couvrir que les deux hommes, d�s leur arriv�e � Skikda, dans la nuit du 14 au 15, �taient d�j� fin pr�ts pour passer � l�acte. Toutes ces donn�es ont �t� corrobor�es par les aveux de la fille, principale instigatrice. Elle a d�clar� que son complice et elle projetaient de se marier, mais vu les contraintes financi�res, ils reportaient � chaque fois la c�r�monie. Ils ont donc d�cid� de se procurer la somme n�cessaire quelle que soit la mani�re. D�o� l�id�e du vol de bijoux dans cette maison, devenue prioritaire � concr�tiser surtout que le fianc�, selon toujours la fille, la mena�ait fr�quemment de montrer les photos prises avec elle, et sauvegard�es sur son portable, � son p�re. Apr�s avoir �coul� les bijoux vol�s dans le march� noir de la capitale, les deux hommes seront arr�t�s � Alger par les �l�ments de la police de Skikda et le montant de la vente r�cup�r�. La fille affirmera, selon l�arr�t de renvoi, que c�est l�ambulancier qui est entr� � la maison, apr�s que la femme de m�nage lui ait ouvert la porte d�entr�e. Il l�aspergera de gaz lacrymog�ne et se dirigera vers la chambre de la victime o� il emportera les bijoux. Le lendemain, selon toujours la fille, des assurances lui ont �t� donn�es par le footballeur que l�op�ration a �t� r�ussie et que la promesse de se fiancer sera concr�tis�e. Il ne lui restait que de r�sister � l�instruction. Pour sa part, le dernier cit� niera les faits qui lui sont reproch�s tout en confirmant la relation entretenue avec la fille. Selon toujours ses dires, c�est elle qui a tout foment� et demand� qu�il vienne � Skikda. Les objets d�rob�s ont �t� �coul�s dans le march� de la capitale, en deux tranches de 1,1 et 1,4 million de dinars. L�ambulancier d�clara, quant � lui, qu�il n��tait pas au courant du vol, sa venue � Skikda n�a �t� effectu�e que sur demande de son ami, le footballeur. L�objet du d�placement �tait seulement li� � la r�cup�ration d�une somme d�argent d�tenue par la jeune lyc�enne. Il aurait h�sit� � le faire, mais sur les insistances de son ami, au seul motif que ce dernier �vitait la confrontation avec le propri�taire de la maison, il a chang� d�avis. Selon ses dires, il n�a �t� d�rang� que lorsqu�il a vu les bijoux dans le sac r�cup�r� au lieu de l�argent comme convenu.