Ghalemi Abdelkader, dit �Si Mena�che�, est n� un 13 juillet 1928 au douar Bourached � une vingtaine de kilom�tres au sud-ouest de A�n-Defla, dans une famille paysanne des plus modestes. Bien avant l��ge de 6 ans, il est �l�ve dans une �cole coranique o� il apprend le Coran. A l��ge scolaire prescrit, sont p�re l�inscrit � l��cole �indig�ne � mais il n�eut pas la chance de poursuivre sa scolarit� longtemps. Tr�s t�t, il devient ouvrier agricole, et ce, jusqu'� ce qu�il adh�re � la cellule locale du Parti communiste alg�rien (PCA) �non pas parce qu�il a �t� s�duit par l�aspect id�ologique mais parce que cela lui a permis de militer aux c�t�s d�autres compagnons tels que Bouharaoua Abdelkader, Keddar Ahmed, Embarek Ahmed dit Zendari, pour la d�fense des droits des Alg�riens, et Bouabbi Mohammed entre autres�. Ce groupe �tait en liaison �troite avec d�autres militants qui luttaient pour les �libert�s d�mocratiques�. Ses activit�s militantes lui valurent, lors d�une prise de parole au march� hebdomadaire de Bourached (sud-ouest de A�n- Defla), pour sensibiliser les populations sur la n�cessit� imp�rative de prendre les armes contre l�occupant, d��tre pris � partie par les �l�ments inf�od�s au ca�d local qui repr�sentait l�administration fran�aise, d��tre agress� physiquement, rou� de coups de b�ton et bless� � la t�te par des jets de pierres, ne devant son salut qu�� l�intervention des citoyens partisans de la R�volution et des sages de la localit�. A la veille du d�clenchement de la lutte arm�e contre la puissance coloniale, apr�s l�unification des diff�rents courants d�id�es, qui pr�valaient, Ghalemi Abdelkader et ses compagnons de lutte ont vite fait de s�int�grer au front qui allait sonner le glas de la puissance coloniale � partir du 1er Novembre 1954. Si Mena�che, militant de la premi�re heure, a �t� parmi les premiers � cr�er les cellules de combat dans les diff�rentes localit�s et le ramassage des armes que cachaient des citoyens avant que les autorit�s fran�aises ne s�en emparent, la formation militaire des volontaires, et leur formation id�ologiques furent parmi les grandes priorit�s du croupe de Ghalemi Abdelkader. Le 29 d�cembre 1956 alors que la r�volution arm�e �tait en marche, Si Mena�che, avec quelques-uns de ses compagnons d�armes, se trouvaient au lieu-dit El-Ghaba El-Kahla (la for�t noire) non loin de la route nationale qui m�ne vers El-Amra (ouest de A�n-Defla), � 3 km avant d�arriver � la gare ferroviaire de Sidi Hamou. A l�aube, il se trouv�rent encercl�s par plusieurs unit�s de la soldatesque coloniale, s�ensuivit alors un accrochage qui dura des heures, mais devant la sup�riorit� num�rique et mat�rielle de l�arm�e fran�aise, luttant jusqu'� la derni�re cartouche, Ghalemi Abdelkader, Bouzekkar Boualem et les deux fr�res M�khaneg tomb�rent au champ d�honneur. C�est le responsable de la Fondation de la Wilaya IV au niveau de A�n- Defla, Bougadoum Benghalem, qui a retrac� d�une voix chevrotante due � l��motion les grandes lignes de la vie de ce h�ros et de ses compagnons. C�est � cet endroit pr�cis qu�une st�le comm�morative a �t� �rig�e, ce mercredi 29 d�cembre 2010, qu�anciens moudjahidine, directeur de l�ex�cutif et ses adjoints, autorit�s civiles et militaires, en pr�sence de la veuve du Chahid, sont venus se recueillir, avec une pr�sentation d�armes de la part d��l�ments de la Gendarmerie nationale et d�poser une gerbe de fleurs avant que ne soit lu la Fatiha. Ce n�est l� qu�une histoire d�un chahid parmi des millions d�autres que l�histoire n�oubliera pas.