Ce n�est qu�� travers plusieurs tentatives que les lieux furent enfin lib�r�s le 4 janvier 2003 et la structure de liquidation a pu r�cup�rer les cl�s de l�unit�. Le 30 juin 2003 �tait la date butoir fix�e par le minist�re des Finances pour l�ach�vement de l�op�ration de liquidation des entreprises publiques dissoutes, notamment concernant Aswak-El- Fellah, une liquidation qui fut achev�e officiellement le 15 octobre 2005, nous dira une source bien au fait du dossier et qui n�a fait qu�enterrer un dossier qui a condamn� un bon nombre de ces galeries � sombrer dans l�oubli, la dilapidation et la d�gradation. A Oran, c�est en plein centre-ville que se situe l�une des plus importantes surfaces, l�unit� 502, le Murdjadjo, �valu�es � l��poque � 14 milliards de centimes, et qui fut longtemps occup�e par des indus occupants. Depuis la dissolution de l�EDGO, le 15 novembre 1997, le liquidateur avait �tabli des contrats de location � des priv�s, ce qui �tait permis pour seulement des dur�es bien d�termin�es. D�s lors, un premier contrat de location pour l�exploitation de l�unit� Le Murdjadjo du 28 juillet au 7 septembre 2002 et pour un montant de 800 000 DA/mois avait �t� �tabli � l�entreprise OFEX qui r�alisait des foires. Une prolongation du 15 septembre au 20 octobre, pour cette fois-ci 350 000 DA, avait �t� accord�e. Ce n�est qu�� travers plusieurs tentatives que les lieux furent enfin lib�r�s le 4 janvier 2003 et la structure de liquidation a pu r�cup�rer les cl�s de l�unit�. Depuis, les lieux ont �t� livr�s � l�oubli en attendant des prises de d�cisions fermes, l�imposante b�tisse fait peine � voir. Surtout pour ceux qui ont connu les ann�es fastes de ces lieux gigantesques, qui offraient des opportunit�s commerciales des plus int�ressantes. L�on se souviendra de la vente de produits alimentaires sujets � p�nurie � l��poque et qui une fois disponibles suscitaient l�affluence en masse de citoyens qui se constituaient en longue file d�attente. Des denr�es telles que la viande, le concentr� de tomates, l�huile, la farine, le beurre� ou encore les bananes ! Enfin, le temps de la viande et autres produits alimentaire est r�volu dans ce lieu qui abritera dor�navant le mus�e national des arts contemporains d�Oran. Une d�cision en voie de concr�tisation, puisque enfin fut lanc�e durant la derni�re semaine du mois de d�cembre 2010 l��laboration de l��tude technique pour l�am�nagement du b�timent des ex-Galeries alg�riennes situ� au centre-ville d�Oran. Un montant de 300 millions de dinars a �t� d�bloqu� pour ce projet qui sera concr�tis� par l�Agence nationale de gestion des grands projets culturels. Propos� pour sa classification comme monument historique par la direction de la culture, l�ancien b�timent, qui abritera le mus�e des arts contemporains, comprend des pavillons et de nombreuses salles r�parties sur trois �tages et deux sous-sols qui s�adaptent aux exigences relatives � ces structures culturelles. L�on saura qu��afin de r�duire le taux d'occupation du mus�e national Ahmed-Zabana d'Oran, qui dispose d'un important nombre de vestiges et d'objets arch�ologiques qui t�moignent des diff�rentes �tapes historiques qu'a connues la r�gion, les services de la direction de la culture � Oran ont entam� r�cemment une op�ration d'inventaire scientifique des composantes du mus�e Ahmed- Zabana pour assurer un �quilibre et une harmonie entre les deux mus�es en transf�rant tout ce qui est contemporain au nouveau mus�e�. Esp�rons que ce projet puisse conna�tre une meilleure affluence que celle que conna�t l�ex-Printania, situ� sur l�avenue Larbi-Ben-M�hidi, transform� depuis le mois de novembre 2009 en centre de facilitation de la PME/PMI. Diff�rents artisans y exposent leurs produits (poterie, vannerie, couture, c�ramique�) dans des boutiques am�nag�es � cet effet ; malheureusement, sans susciter encore un grand engouement au sein de la population oranaise.