Par Kader Bakou Il y a des acteurs qui semblent avoir sign� un contrat� pour des petits r�les. Ainsi, on les voit faisant une apparition plus ou moins furtive dans presque toutes les productions TV ou cin�matographiques. Djamel Bounab pourrait �tre l�exemple parfait dans ce domaine. La rediffusion de vieux films � la t�l�vision nous le montre tout �poupon� comme dans Un toit, une famille de Rabah Laradj (1982). Bounab a longtemps attendu pour avoir un r�le principal, plus pr�cis�ment dans le feuilleton Rachid Ksentini de Boualem A�ssaoui. Azziz Degga lui aussi semble avoir un faible pour les r�les secondaires. Mais paradoxalement, il a commenc� par un r�le principal (avec Boualem Bennani) dans Omar Gatlato, de Merzak Allouache (1976). Ce n�est que tout derni�rement qu�on l�a vu � la t�l�vision dans un r�le principal, celui d�un industriel africain victime d�escrocs. Ce ph�nom�ne n�est pas propre � notre pays. En France, par exemple, Jean Rochefort n�est pas devenu une �t�te d�affiche� du jour au lendemain. Il existe certainement des acteurs qui optent volontairement et pour diverses raisons pour ce genre de distribution au cin�ma et � la t�l�vision. Alfred Hitchcock, un peu par jeu, faisait toujours une br�ve apparition dans les films qu�il r�alisait. Retour de manivelle ? Des monstres sacr�s du cin�ma font parfois des apparitions de quelques minutes dans des films ou des s�ries t�l�vis�es. Mais l� souvent ces quelques minutes valent de l�or. Dans Superman, de Richard Donner (1979), Marlon Brando n�a-t-il pas touch� un cachet beaucoup plus �lev� que Christopher Reeve et Gene Hackman ? K. B.