Une pr�sence polici�re, certes timide, �tait visible hier, dans la capitale, � quelques heures de la marche � laquelle a appel� le RCD. Des points de contr�le ont �t� dress�s aussi bien � l�entr�e que dans les principales art�res d�Alger. A. Bettache - Alger (Le Soir) - Selon des sources s�curitaires, �le dispositif policier mis en place n�ob�it � aucune consid�ration particuli�re �. �C�est un dispositif ordinaire�, expliquet-on. Il y a quelques jours, soit au lendemain des �meutes qui avaient secou� le pays, des dizaines de policiers �taient post�s dans diff�rents lieux sensibles de la capitale. Au niveau de la place du 1er-Mai, plus pr�cis�ment devant le si�ge de la Centrale syndicale, un nombre important de camions des brigades anti�meutes attendent un �ventuel mouvement de rue. Aux Trois-Horloges, � Bab-El- Oued, et non loin du commissariat du 5e arrondissement, le m�me dispositif a �t� mis en place avec le fameux blind� anti-�meutes, appel� �moustache�. Devant le si�ge de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN), la m�me exhibition de force est constat�e. Le palais d�El-Mouradia, si�ge de la pr�sidence de la R�publique, demeure sous l��il vigilant d�un ensemble de v�hicules policiers dirig�s par des officiers. Les barrages de police et de gendarmerie dress�s � l�entr�e de la capitale ont �t� �galement renforc�s et ne seront pas lev�s de si t�t. Le ministre de l�Int�rieur, Dahou Ould-Kablia, avait indiqu� que ces points de contr�le sont �absolument obligatoires�, pour s�curiser la capitale. �Je partage la pr�occupation des citoyens qui se plaignent des points de contr�le tr�s lourds � l'entr�e de la ville (Alger, ndlr), mais ils sont absolument obligatoires�, a d�clar� M. Ould-Kablia lors d'un point de presse anim� en marge de la c�r�monie d'installation du nouveau directeur g�n�ral de la S�ret� nationale (DGSN), le g�n�ral Abdelghani Hamel. Cela dit, la capitale a connu hier avec la tr�s forte baisse de temp�rature une ambiance morose. La tr�ve footballistique d�cr�t�e par les instances f�d�rales a visiblement contribu�e � donner � la capitale un climat particulier. Selon des observateurs, ce genre de mesure d�note la crainte de voir tout rassemblement populaire se transformer en manifestation. Les activit�s culturelles ont, elles aussi, �t� suspendues jusqu�� nouvel ordre.