Suite � l�article paru dans votre quotidien du 30 janvier 2011 sous le titre �Les insuffisants r�naux face � l�indiff�rence des responsables�, et en vertu du droit de r�ponse, j�ai l�honneur de vous demander d�ins�rer � la m�me page les pr�cisions suivantes : Votre correspondante, visiblement manquant de professionnalisme, aurait d� se rapprocher des �responsables� qu�elle qualifie d�indiff�rents pour mieux conna�tre l��tat des lieux et la situation du centre d�h�modialyse de l�EPH Mohamed-Boudiaf de Bouira en particulier et l�h�pital en g�n�ral. Certes, elle �tait destinataire d�une p�tition sign�e par pr�s d�une centaine de malades dialys�s au niveau de ce centre (certains ont appos� leurs griffes sans lire le contenu de la requ�te), et adress�e directement au wali de Bouira transgressant les usages protocolaires en mati�re de respect de la hi�rarchie administrative (nous ne sommes destinataires d�aucune requ�te � ce jour 01/02/2011) mais elle aurait d� se d�placer sur les lieux pour entendre la version de la direction de l��tablissement et pour constater de visu la v�racit� des principales revendications des malades qui, au demeurant, ne sont pas fond�es telles que le manque d�hygi�ne qui est notre cheval de bataille, l��tat des lits et matelas (refais � neuf voici un mois), le laboratoire d�analyses de l�h�pital qui fonctionne H24 en sus du petit laboratoire de ce centre qui fonctionne toujours, et les patients n�ont jamais �t� priv�s d�examens � l�exception de certains produits en rupture de stocks (p�nurie nationale) tels que les r�actifs pour examen de s�rologie. Ceci dit, les responsables de l�EPH sont toujours � l��coute de tous les malades qui y s�journent et ne m�nagent aucun effort en mettant � leur disposition tous les moyens (humains et mat�riels) dont dispose l��tablissement en veillant en particulier � leur bien�tre qui est leur principale mission. M. Hammadi Madjid R�ponse : A lire la mise au point du directeur de l�EPH Mohamed- Boudiaf de Bouira, l�on est tent� de croire qu�il parle d�un autre �tablissement. En effet, ce responsable, qui s�est h�t� d�envoyer une mise au point n�cessaire pour sa carri�re et son devenir en tant que directeur d�un aussi important EPH du chef-lieu, aurait pu nous �pargner sa rh�torique sur le professionnalisme de notre m�tier. Il aurait pu, au lieu de verser dans la d�magogie, faire un saut un soir apr�s 17h, ou pendant la nuit, lors des dialyses de la 4e position, somme toute d�conseill�e et le ministre lui-m�me l�avait d�clar� ce mercredi, pour voir les �meilleures conditions� d�hygi�ne dont il parle. La nuit, les femmes de m�nage n��tant pas l�, le centre de dialyse se retrouve livr� � lui-m�me et, l�, les patients eux-m�mes sont pr�ts � t�moigner ; les vomissures, les draps macul�s de sang sur lesquelles les patients se voient oblig�s de s�allonger pour subir leurs dialyses, les odeurs f�tides qui se d�gagent des machines et les produits utilis�s, les cafards qui jonchent le sol ; tout �a pour notre directeur n�est rien et n�existe pas. Ce sont les pauvres malades, pris d�hyst�rie ou de folie, c�est selon, d�apr�s ce directeur, qui se seraient d�cid�s d�un seul coup � signer une p�tition pour d�noncer le manque de m�decins n�phrologues, d�hygi�ne, d�analyses, et de param�dicaux ainsi que celui du mat�riel m�dical� Tous ces probl�mes ont �t� �voqu�s mercredi au wali ainsi qu�au ministre de la Sant�, et ce dernier, plut�t que de verser dans la d�magogie, a au contraire �cout� attentivement ces malades et leur a promis d�y rem�dier.