�En ma qualit� d�ancien judoka, j�ai remarqu� que le National de judo a connu un haut niveau sur les plans organisationnel et technique. C'est de bon augure pour l'avenir de la discipline. Des jeunes judokas sont en train de se r�v�ler gr�ce au travail effectu� par les clubs. A cette occasion, je remercie le GSP qui fournit de grands efforts en mettant ses athl�tes � chaque fois sur le podium. Il faudra aussi saluer des �quipes comme Baba-Hac�ne, Oran, Constantine et m�me quelques formations du sud du pays. Les diff�rentes r�gions du pays sont en train d'exceller pour nous donner des judokas de tr�s bon niveau. On a profit� de ce National de judo pour r�compenser Sa�d Allik, ex-pr�sident de l'USMA et Mohamed Djouad, ex-pr�sident du MCA, pour tout ce qu'ils ont fait pour cette discipline.� Ce sont les propos du pr�sident de la FAJ, tenus quelques minutes apr�s la fin du National organis� il y a deux semaines. Ali Bendjema�, qui �uvre depuis presque deux ans � redonner ses lettres de noblesse au judo alg�rien, dit, dans l�entretien qui suit, que les derniers r�sultats sont surtout le fruit du labeur des clubs et de leur adh�sion � la politique de la f�d�ration. Le Soir d�Alg�rie : Cela fait deux ans que vous �tes � la t�te de la FAJ. Comment jugezvous la famille du judo national ? Ali Bendjema� : Le judo a gard� son authenticit�, car il est bas� essentiellement sur l'�ducation. Nombreux sont ceux qui ont tendance � oublier que le judo est un sport qui privil�gie l'amiti�. On peut dire qu'il y a une grande prise de conscience et les gens travaillent d'arrachepied pour hisser la discipline encore plus haut, m�me si on est encore loin du haut niveau. Aussi, on remarque ces derniers temps, que toutes les r�gions du pays travaillent et arrivent � donner de grands athl�tes aux diff�rentes s�lections nationales. On peut dire aujourd'hui que les �quipes nationales des cadets, juniors, seniors ainsi que celles des filles sont sur la bonne voie. Cela fait deux ann�es que nous sommes � la t�te de la FAJ, et le programme trac� est en train de se r�aliser. Auparavant, la r�gion centre �tait la plus d�velopp�e. Maintenant, les autres r�gions du pays sont en train de faire du bon travail en �tant plus impliqu�es qu�elles ne l'�taient jusque-l�. Des clubs de Relizane, Oran, Bel-Abb�s, Constantine, Annaba etc. nous donnent de notables satisfactions. Le Sud alg�rien va participer � des comp�titions nationales, et cela ne peut que nous r�jouir. Le travail fourni par les clubs est le secret de la r�ussite. Quels sont vos rapports avec la F�d�ration internationale de judo ? Nos rapports sont excellents. Il y a un respect mutuel. Les conventions existantes ne peuvent que raffermir nos relations pour un meilleur partenariat. La FIJ est dispos�e � nous apporter son aide pour la participation � des stages sur le plan international. Et avec le MJS ? On n'a aucun probl�me avec la tutelle. Mieux, le MJS se met toujours � notre �coute. Il a toujours favorablement r�pondu � nos sollicitations. La FAJ dispose d'un dojo au niveau de Bouzar�ah. Qu'en est-il de l'apport de cette structure au d�veloppement du judo national ? Le dojo de Bouzar�ah est tr�s important pour la concr�tisation de nos objectifs. Toutefois, chaque fois que le niveau s'�l�ve, l'organisation doit aussi s'�lever. Pour cela, on va tout faire pour avoir des dojos r�gionaux. On doit pour cela bien les g�rer. Ainsi, on pourra contribuer efficacement � �lever le niveau encore plus. On aimerait bien avoir un centre complet de pr�paration o� nos s�lections nationales peuvent travailler sur place avec tous les moyens � port�e de main. Ce qui nous permettra de bien suivre les athl�tes et de mieux travailler. On reste tr�s optimistes quant � voir le judo alg�rien conna�tre une meilleure repr�sentativit� sur les plans africain, arabe et international.