L�association des diab�tiques Ibn-Khaldoun a organis�, r�cemment, une journ�e d��tude � l�intention du corps m�dical dans le but de transmettre les connaissances en mati�re de recherche dans diff�rentes sp�cialit�s afin d�offrir aux malades une meilleure prise en charge. Cette journ�e a �t� principalement consacr�e au diab�te chez la femme enceinte, � la planification de la conception, au suivi m�dical avant et pendant la grossesse, et apr�s l�accouchement. La premi�re intervention, celle de Mme Mazouzi, diab�tologue et membre du conseil scientifique de l�association, a trait� du diab�te gestationnel, d�fini comme un trouble de la tol�rance �au sucre� conduisant � une hyperglyc�mie (hausse anormale du taux de sucre dans le sang) de s�v�rit� variable� Ce trouble, explique-t-on, appara�t pour la premi�re fois durant la grossesse, et plus le taux est �lev� durant la grossesse plus le risque de r�cidive sera plus tard �lev�. Ce risque de r�cidive durant les autres grossesses est estim� � 66%, selon les diff�rentes �tudes. En Alg�rie, ce type de diab�te touche 5 � 6% des femmes enceintes. Il doit �tre d�pist� t�t pour �viter d��ventuelles complications aussi bien pour la m�re que le nouveau-n�. Une naissance pr�c�dente d�un enfant de plus de 4 kg peut �tre un indice pour le m�decin traitant. La surveillance de la sant� de la maman, de sa glyc�mie en particulier, ne doit pas s�arr�ter juste apr�s l�accouchement, recommande l�endocrinologue Le Dr Oukaci, endocrinologue exer�ant dans le secteur public, est intervenu sur l�ob�sit� et exc�s pond�ral chez l�adulte et l�enfant, un ph�nom�ne de plus en plus observable, note-t-elle. Elle rel�ve les diff�rents types d�ob�sit� et pr�conise les m�thodes d�appr�ciation du surpoids, de sa r�partition corporelle, sa nature, et texture, et attire l�attention sur le fait que l�ob�sit� peut �tre une source d�incidence et de trouble avec des complication en cha�ne. L�intervenante, citant diff�rentes �tudes comparatives, indique que l�ob�sit� rel�ve de causes g�n�tiques (parents ob�ses), environnementales (d�s�quilibre alimentaire et di�t�tique), s�dentarit� (absence d'activit�s physiques) li�e parfois � l�exercice d�un m�tier. Elle pr�cise que ce sont les hommes qui sont les plus touch�s. On rel�ve aussi que l�ob�sit� associ�e � d�autre facteurs, diab�te, hypertension art�rielle, insuffisance coronarienne� est source de morbidit� �lev�e, entra�nant des accidents cardiovasculaires. L�intervenante note que la fr�quence des cancers (colon, prostate, ut�rus) augmente avec l�ob�sit�. C�est le Dr Fellah, sp�cialiste en imagerie m�dicale, qui prend la rel�ve pour intervenir � son tour sur le cancer et son d�pistage, notamment celui du sein qui, dit-elle, a d�tr�n� depuis quelques ann�es le cancer de l�ut�rus. Son expos� s�articule autour de trois �tapes : qui d�pister ? d�pister par quels examens ? Quand d�pister ? Elle distingue trois cat�gories de femmes, celles qui adh�rent au d�pistage, les femmes qui refusent tout d�pistage et celles qui le m�connaissent. Selon elle, l�origine de cette pathologie est soit g�n�tique (facteur familial) soit environnementale, dont l�ob�sit�. Selon une classification adopt�e � l��chelle mondiale, on peut d�celer, lors des examens cliniques, cinq types de constats : mammographie (radiographie du sein) normale ; anomalie b�nigne, il faut quand m�me surveiller l��volution ; anomalie ind�termin�e ou suspecte � v�rifier sur le plan histologique ; anomalie �vocatrice d�un cancer, � v�rifier aussi sur le plan histologique. A l�aide d'images radiographiques, elle �taye les diff�rents constats cliniques pour permettre � ses confr�res g�n�ralistes d�adopter l�attitude idoine face � chaque cas. �Seul un d�pistage pr�coce permet de nos jours de r�duire le taux de morbidit� d� au cancer du sein� en pr�cisant qu�aujourd�hui, l�on s�achemine plus vers la tumorectomie (ablation de la tumeur uniquement) que vers l�ablation totale du sein qui n�est pas sans causer d�importants traumatismes chez la femme. Le Dr Zaatout Ahmed, gyn�cologue, a, quant � lui, d�fini la mise en pratique des diff�rents proc�d�s contraceptifs, leur degr� d�efficacit� en g�n�ral et pour la femme diab�tique plus particuli�rement. Le Dr Baghous, diab�tologue, a expliqu� pour sa part l�insulinoth�rapie et ses modes d�application associ�s � l�auto-surveillance.