Alger est consid�r�e comme la ville la plus vuln�rable devant le ph�nom�ne de la criminalit� sous toutes ses formes. Petite ou grande d�linquance, la capitale totalise le plus grand nombre d�affaires trait�es et solutionn�es durant l�ann�e 2010. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Les statistiques donn�es hier par le directeur de la police judiciaire de la s�ret� nationale, M. Aziz El Affani, � l�occasion d�une conf�rence de presse anim�e � l��cole sup�rieure de police de Ch�teauneuf illustrent l�ampleur de la criminalit� qui s�vit dans les grandes villes alg�riennes. Ainsi, qu�elle soit �conomique, financi�re, petite ou grande, la criminalit� sous toutes ses formes est une donne � laquelle les pouvoirs publics se trouvent confront�s aujourd�hui. A ce propos, l�on apprend que le nombre de personnes poursuivies en mati�re de criminalit� de droit commun en 2010 est de 69 297 dans le cadre de 120 632 affaires enregistr�es, alors que le nombre de celles �lucid�es est de 61 084. Comparativement � l�ann�e 2009, le chiffre en question est en baisse de 5%. Par type d�infractions, les coups et blessures volontaires (CBV), les homicides et les atteintes aux m�urs occupent la premi�re place. Le conf�rencier dira, � ce titre, que 39 664 affaires relatives aux coups et blessures volontaires ont �t� enregistr�es, alors que le nombre de celles r�solues est de 25 584 affaires, soit 64,50%, (62,02% en 2009). M�me constat pour les affaires li�es aux homicides et atteintes aux bonnes m�urs, o� le nombre d�affaires solutionn�es a connu un taux �appr�ciable �. Alger arrive en t�te avec 10 641 affaires, dont 7 245 r�solues, soit un taux de r�solution de 68,09% impliquant 6 050 individus. Les villes d�Oran et de T�bessa arrivent respectivement en seconde et troisi�me position avec 3 825 et 2 956 affaires enregistr�es. M�me constat pour la criminalit� �conomique et financi�re, o� le nombre d�affaires enregistr�es est de 3 662 pour 3 535 r�solues impliquant 7 061 personnes. Sur ce point pr�cis, il est � noter que le nombre d�affaires enregistr�es a connu une hausse significative en 2010 par rapport � 2009. Ceci dit, le directeur de la police judiciaire a saisi cette occasion pour porter � la connaissance de l�assistance que �dans le cadre de la coop�ration entre la s�ret� nationale et Interpol, plusieurs mandats d�arr�t internationaux ont �t� lanc�s contre des nationaux reconnus coupables de malversations dans des affaires li�es � la grande criminalit�. Sur un autre plan, la conf�rence de presse d�hier d�note de la �volont� de la s�ret� nationale d�opter pour un nouvel style de communication. Pour preuve, la question de la s�curit� publique �tait �galement au centre de cette rencontre � travers une communication assur�e par son premier responsable hi�rarchique.