Dix mille travailleurs du secteur du commerce, relevant de la Direction g�n�rale du contr�le �conomique et de la r�pression des fraudes (DGCERF), sont, depuis hier, en gr�ve de trois jours. Cons�quence : les ports et a�roports sont bloqu�s, faute de contr�le des marchandises import�es. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - �Nous demandons juste � �tre trait�s comme les autres fonctionnaires des administrations et services de l�Etat. Certaines dispositions relatives � la classification des travailleurs, au r�gime indemnitaire et aux crit�res de promotion contenus dans le statut particulier, promulgu� en 2009, nous l�sent fortement. Ces dispositions sont l�objet de n�gociations avec la tutelle depuis plus de deux ans. Devant le refus de celle-ci de proc�der � une r�vision de ce statut particulier, nous avons d�cid� d�un cycle de gr�ves. Ensuite il y en aura d�autres les 3, 4, 5 et 6 avril, car nous sommes las d�attendre�, a expliqu� l�un des animateurs de la gr�ve au niveau de la capitale. Selon notre interlocuteur, les 10 000 travailleurs du secteur sont d�termin�s � faire valoir leurs droits l�gitimes. Faute de quoi, a-t-il poursuivi, �nous passerons � une gr�ve g�n�rale illimit�e�. Le syndicat du secteur a mis l�accent dans sa plateforme de revendications sur trois points. Il s�agit du statut particulier (revenir � l�ancien grade), de la r�vision du r�gime indemnitaire et de l�actualisation du Fonds de rendement commun (FRC). Pour ce qui est du dernier point, les gr�vistes estiment que �les travailleurs sont l�s�s par rapport � ceux des autres secteurs, � l�image des travailleurs des Imp�ts dont les primes sont cons�quentes�. Notre interlocuteur cite, � titre d�exemple, la prime annuelle per�ue r�cemment et qui est de 3 800 DA, alors que la prime des Imp�ts d�passe les 80 000 DA semestriellement. �Nous r�clamons la r�vision du statut particulier ainsi que l��laboration d�un r�gime indemnitaire digne de cette fonction.� Les gr�vistes revendiquent le r�glement imm�diat de cette question, sinon, les 10 000 travailleurs du secteur recourront � une autre d�monstration de force.