Pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail, plus de 700 travailleurs de DPW ont tenu un sit-in hier devant la direction de cette entreprise. Briguant la menace de recourir à une grève illimitée, les protestataires ont fixé un ultimatum de huit jours à la direction de DPW pour la satisfaction de leurs revendications , qui ont trait notamment à l'augmentation des primes de nuisance et de risque pour le travail en continu, l'instauration de la semaine de 40 heures, comme le prévoit la réglementation algérienne. Ils réclament aussi l'intégration dans les effectifs permanents de l'entreprise des contractuels qui ont plus d'une année de travail au port. Ils ont également demandé aux autorités de dépêcher une commission d'enquête ministérielle pour s'enquérir des conditions de travail difficiles. Outre le départ de DPW, ils demandent que la gestion du port soit confiée directement aux travailleurs. Le port d'Alger risque d'être paralysé avec ce nouveau mouvement de protestation. Les travailleurs du commerce, relevant de la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF), ont organisé une grève de trois jours, qui a pris fin hier et menacent de radicaliser leur mouvement en observant un mouvement de protestation de quatre jours par mois.