C�est au quotidien que les 30 000 employ�s des 3 300 bureaux d�Alg�rie Poste doivent justifier les retards de paiement, les ruptures de r�seau informatique et surtout le manque de liquidit�s qui s��ternise, laissant les citoyens s�emporter contre ceux qui repr�sentent la poste : les guichetiers et autres chefs de bureau. Pourtant, ces fonctionnaires ne veulent aucunement payer � la place des vrais responsables, c�est-�-dire la Banque d�Alg�rie, principal fournisseur en billetterie. Aussi, face � cette anarchie, les travailleurs d�Alg�rie Poste se r�voltent contre l�absence de repr�sentants syndicaux dignes de ce nom. Certains repr�sentants syndicaux de la base au niveau de la wilaya de Bouira, � l�image de Saoudi Youcef, d�noncent �les syndicalistes v�reux affili�s � l�UGTA et la f�d�ration de Ichoulak qui ne servent aucunement les ayants droit de la poste mais leurs propres int�r�ts�. Par ailleurs, et malgr� les encouragements du ministre de la Poste et des TIC et ses messages de soutien aux travailleurs surtout pendant cette p�riode cruciale de maque de liquidit�s ind�pendante de la poste mais g�r�e intelligemment par les postiers et posti�res, ces derniers s�insurgent et proposent une plate-forme de revendications dont le statut particulier de chef d��tablissement, l�augmentation des salaires pour tous les travailleurs de la poste avec une fourchette entre 45 000 dinars pour un agent fonctionnaire et 100 000 dinars pour un chef d��tablissement, l�assainissement des situations salariales et, enfin, la mise en place d�une cellule d��coute pour les probl�mes internes. Toujours concernant la couverture syndicale quasi inexistante pour les postiers et posti�res, ces derniers demandent le gel de toutes les cotisations � la f�d�ration jusqu�� l�installation d�un v�ritable syndicat postier.