La mobilisation ne faiblit pas. Les m�decins r�sidents sont toujours en gr�ve et n�arr�teront leur mouvement qu�une fois le �Smig� des revendications satisfait. Ils ont fait une d�monstration de force en organisant hier des rassemblements r�gionaux. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Rassembl�s au niveau du CHU Mustapha- Pacha, les r�sidents de la r�gion centre ont r�it�r� leur d�termination � poursuivre leur mouvement de contestation tant que le minist�re de la Sant� n�aura pas r�pondu � leurs revendications. La suppression du service civil figure en t�te de liste de leurs pr�occupations auxquelles s�ajoutent le statut et les conditions de travail. Les r�sidents n�en d�mordent pas. Ils consid�rent l�application du service civil aux seuls r�sidents comme une injustice qui ne peut faire l�objet de n�gociation. Le Dr Sahnoun, un des porte-parole du collectif des m�decins r�sidents, est cat�gorique. Il explique que lors de toutes les assembl�es g�n�rales, la revendication de la suppression du service civil revient avec insistance au moment o� les r�sidents demandent une r�ponse claire du ministre de tutelle. Ils appellent Ould Abb�s � leur d�signer le cas �ch�ant un interlocuteur fiable en mesure de prendre en charge cette revendication. Hier, les r�sidents �taient attendus au niveau du minist�re de la Sant�. Ils avaient re�u la veille une invitation envoy�e via les directions des CHU. Une d�l�gation de r�sidents a fait le d�placement dans le but de commencer � effectivement travailler au sein des commissions install�es en fin de semaine derni�re. Dimanche, leur d�placement au d�partement de Ould Abb�s s��tait sold� par un �chec. Pourtant attendus par des responsables du minist�re de la Sant�, les r�sidents ont eu la d�sagr�able surprise d�apprendre qu�ils ne l��taient et que le secr�taire g�n�ral du minist�re �tait trop d�bord� pour les recevoir. Une attitude tr�s mal prise par les r�sidents qui ont d�nonc� le m�pris affich� de leur tutelle. La rencontre d�hier fait suite � une s�rie de cafouillages dans la gestion du dossier. Apr�s une grande pression des r�sidents et une quasi-paralysie des structures de sant�, le minist�re de la Sant� avait fini par accepter de rencontrer des repr�sentants des r�sidents mais la forme n�y �tait pas. Les r�sidents ont �t� surpris d�apprendre qu�ils �taient attendus � une r�union � laquelle ils n�avaient pas �t� officiellement convi�s. Le d�partement de Ould Abb�s avait rectifi� le tir en adressant une invitation en bonne et due forme mais les r�sultats avaient �t� jug�s en de�� des attentes des r�sidents. Les quelques concessions qui leur ont �t� accord�es, � savoir l�annulation du d�cret portant sur l�organisation des examens, ont �t� jug�es insuffisantes. Les v�ritables pr�occupations des m�decins, dont le service civil, demeurant jusque-l� sans r�ponse convaincante. Mettant le ministre de la Sant� face � ses responsabilit�s, le collectif des r�sidents est cat�gorique : Ould Abb�s doit se prononcer sur le service civil ou d�signer un interlocuteur capable de r�gler le probl�me, faute de quoi, ce sera le pourrissement�