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CE MONDE QUI BOUGE
Pays arabes, d�mocratie � la carte ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 04 - 2011


Par Hassane Zerrouky
Egypte. Hosni Moubarak et ses deux enfants � Gamal et Alaa � sont en prison. Le PND (Parti national d�mocratique) a �t� dissous par la justice �gyptienne. Flash-back. Cairo Stadium, le 15 novembre 2010. Match �gypte-Alg�rie. Plus de 80 000 spectateurs. Dans les tribunes, Gamal Moubarak, sa fringante �pouse, son fr�re, ses amis. Quelques jours avant, son p�re, Hosni Moubarak, avait rendu visite aux joueurs �gyptiens. Les m�dias �gyptiens sont mis � contribution. Comme si un match de football allait d�cider du sort de l��gypte, �Oum dounia � !
Triste destin pour cette famille qui avait pris en otage tout un pays. Juste avant la r�volution tunisienne, la succession dynastique � Gamal Moubarak en �gypte, Se�f El Islam en Libye, Ahmed Ali Saleh au Y�men � semblait la seule alternative � laquelle devaient se r�signer les Egyptiens, les Libyens et les Y�m�nites. De quoi donner des id�es � certains en Alg�rie o�, � la m�me p�riode, en novembre 2010, on a vu la naissance du Rassemblement pour la concorde nationale (RCN, parti non agr��) proposant la candidature de Sa�d Bouteflika � la pr�sidentielle de 2014. Les promoteurs de cette initiative se proposaient m�me de r�colter deux millions de signatures pour la valider ! La chute de Ben Ali, puis celle de Moubarak, la crise en Libye, au Y�men, au Maroc, en Jordanie, � Bahre�n, � Oman ont chang� la donne, incitant sans doute Abdelaziz Bouteflika � prendre la mesure de la situation en proposant � son tour des r�formes politiques, fussent-elles partielles. Quoique h�sitant, l�Occident a �galement d� se r�soudre � s�adapter aux nouvelles r�alit�s. Barack Obama, David Cameron, Nicolas Sarkozy ont longtemps appuy� les r�gimes autoritaires arabes au motif qu�ils �taient les seuls remparts contre la menace islamiste. La �rue arabe� qu�invoquaient avec m�pris les diplomates occidentaux �tait alors synonyme d�inexistence d�une opinion publique, de gens qui ne comptent pas. Pris de court par la chute de Ben Ali et, surtout, par celle de Moubarak en raison du poids de l��gypte dans la r�gion, les dirigeants occidentaux d�cident alors de soutenir les mouvements populaires et surtout de les contr�ler dans un sens favorable aux int�r�ts � l�Occident capitaliste. C�est ce qu�ils font actuellement en Libye : ils ont l�ch� Kadhafi auquel, il n�y a pas si longtemps, ils d�roulaient le tapis rouge. Aujourd�hui, ils exigent qu�il parte. Plus encore, s�exprimant le 16 avril � l�Institut du monde arabe � Paris, Alain Jupp�, le chef de la diplomatie fran�aise, a dessin� les contours de la nouvelle diplomatie fran�aise envers le monde arabe. �Nous, Fran�ais, pensions tr�s bien conna�tre ces soci�t�s, avec lesquelles nos liens sont anciens et solides. Mais le �printemps arabe� nous a pris au d�pourvu et nous a montr� que nous en ignorions des pans entiers� a-t-il assur�. Et ce, avant de d�livrer des brevets de satisfecit d�mocratiques aux uns et aux autres. �La France n'a pas plusieurs langages par rapport � tout ce qui se passe au sud de la M�diterran�e et jusqu'au golfe Persique. Il est le m�me partout. Il y a � l'�vidence une profonde aspiration populaire � la libert�, � la d�mocratie. Il faut que les r�gimes en place en tiennent compte et que des r�formes audacieuses soient entreprises�, a-t-il fait doctement valoir. �Certains pays l'ont compris, c'est le cas du Maroc en particulier, d'autres ont encore beaucoup de pas � faire dans cette direction.� En th�orie, on ne peut qu�applaudir � de tels propos ! Mais, chacun a remarqu� qu�Alain Jupp� n�a pas �voqu� l�intervention militaire saoudienne � Bahre�n pour sauver la monarchie des Al-Khalifa, intervention arm�e appuy�e de surcro�t par les Emirats arabes unis et le Qatar ! Raison de cet oubli ? Ces deux p�tromonarchies sont partie prenantes dans l�intervention militaire occidentale en Libye ! Washington et Londres sont sur la m�me ligne. En r�sum�, intervention militaire en Libye, critiques et menaces contre la Syrie, � un degr� moindre contre le Y�men. Silence radio sur Bahre�n, Oman ou l�Arabie saoudite ! C�est ce qu�on appelle une politique de soutien d�mocratique � la carte !


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